Le chorégraphe Jérôme Bel et le metteur en scène Philippe Quesne ont en commun d'interroger la place du spectateur et de l'acteur. Leurs créations respectives pour le Festival d'Avignon étaient l'occasion d'une rencontre.

Notre numéro de novembre 2014 était accompagné d'un supplément sur le festival New Settings, organisé par le Théâtre de la Cité Internationale et la Fondation d'Entreprise Hermès, programme qui vise à faire collaborer des artistes visuels et des artistes de la scène.

Il a fait de son goût du paradoxe un art de vivre. A 52 ans, le directeur du Festival d'Avignon, qui commence ce week-end, joue sur plusieurs tableaux. Responsable institutionnel donc, mais aussi poète, metteur en scène, acteur. Prêt à charmer les puissants pour décrocher des subventions comme à se confronter à des détenus dans des ateliers en prison. Mais son travail au théâtre lui vaut ces dernières années autant de critiques des conservateurs, qui le trouvent outrancier, que des connaisseurs qui le jugent moins surprenant.

Dans les années 50, le plus roumain de nos auteurs classiques a affranchi le théâtre de tout ce qui le caractérisait alors. Avec lui, plus d'intrigue, plus de personnages typés ou même de sujet, mais une explosion de poésie loufoque.

Du 5 au 13 novembre 2016, au théâtre Nanterre-Amandiers, Apichatpong Weerasethakul présentait sa somptueuse "Fever Room".

Le Festival d'Automne a invité l'artiste italien avec trois spectacles de formats très différents mais liés par une pensée et une esthétique unique et particulièrement sombres.