Depuis plusieurs semaines, un groupe de chrétiens intégristes perturbe les représentations parisiennes d'une pièce de théâtre. Qui se cache derrière l'Institut Civitas ?

Artiste majeur de la scène théâtrale, le metteur en scène italien fait ses premiers pas à l'Opéra de Paris. Avec l'opéra phare d'Arnold Schonberg, "Moses und Aron".

Magicien des images, Romeo Castellucci réinvente "Jeanne au bûcher", le rare oratorio de Claudel et Honegger. Fascinant.

Trois pièces au Festival d'Automne, un opéra, un mariage : année chargée pour le metteur en scène italien, installé à Paris depuis le mois de septembre.

Un acte de foi philosophique.

Qu'est-ce qui a nourri le ″scandale″ suscité par les représentations de ″Sul concetto di volto nel figlio di Dio″ de l'artiste italien et par celles de ″Golgota picnic″ de l'écrivain et metteur en scène de langue espagnole ? Des malentendus, des manoeuvres.

Le Festival d'Automne a invité l'artiste italien avec trois spectacles de formats très différents mais liés par une pensée et une esthétique unique et particulièrement sombres.

L'une des figures les plus récentes de la scène lyrique contemporaine en est aussi l'une des plus fulgurantes. Deux productions, en à peine plus d'années, ont suffi pour affirmer l'univers aussi singulier qu'incandescent de Romeo Castellucci.

Romeo Castellucci et Thomas Ostermeier sont deux artistes qui essaient, chacun à sa manière, de théâtraliser le mal. Pour Castellucci, il s'agirait de retrouver la racine d'un mal originel, sacré, d'où son intérêt pour les mythes bibliques ou antiques. Pour Ostermeier, il s'agirait de démasquer le rôle que joue le mal dans les comportements humains, comme il le fait par exemple avec Shakespeare, dans "Richard III" ou "Hamlet".