Beaucoup de jeunes entrent aujourd'hui dans la vie active par les contrats d'intérim. Cette nouvelle forme de flexibilité, très prisée des entreprises, concerne surtout des emplois peu qualifiés.

Etudiants et jeunes précaires se mobilisent contre le contrat première embauche (CPE) concocté par le premier ministre français.

Si la France aime à proclamer qu'elle est la terre des arts et des lettres, elle cache bien l'existence d'un sous-prolétariat de la plume.

"Mercenaire d'entreprise", embauché juste quelques années pour réaliser une mission précise : un rapport remis au ministre François Fillon propose de créer de nouveaux contrats de travail d'une durée limitée. Une innovation saluée par le Medef et rejetée par les syndicats.

Quand l'entreprise est muette sur les critères des épreuves qu'elle fait passer, quand elle méconnaît leurs mérites, les jeunes sont enfermés dans le déni.

Réhabilitation du pouvoir du chef d'entreprise sous couvert de restaurer le primat de l'économie : cette orientation a justifié l'essor des contrats à durée déterminée et des missions d'intérim. Elle a également permis de remettre en question les protections des salariés.

Femmes de ménage, caissières, serveuses... Karen Messing lève le voile sur les conditions de travail de celles qui s'échinent dans l'ombre.

Prendre la pose, nu, est-ce un métier ? Confrontés à la précarité, au flou juridique et aux plaisanteries salaces, les modèles se battent toujours pour obtenir un statut. Enquête.

Le travail salarié serait condamné. Alors que les CDI se font plus rares, les contrats plus précaires, le travail indépendant prend de l'ampleur, que les travailleurs y consentent ou s'en accommodent. Le travail lui-même se métamorphose, obligeant le travailleur à devenir plus flexible, plus compétent, plus autonome... et facilement jetable. Réflexion. Peu de chiffres.

Précaires du journalisme, de l'édition, de la recherche ou de l'enseignement, ils sont payés au lance-pierre, exclus de l'assurance-chômage et frappés par la crise. Un livre révèle leur désarroi et ce scandale