Uber. Le nom sonne comme une menace à l'oreille des taxis, comme une promesse à celle d'habitants de quartiers défavorisés. Pour les uns, il est synonyme de concurrence débridée, pour les autres, de berlines rutilantes, d'emploi et de liberté. Dans l'Essonne ou la Seine-Saint-Denis, ces territoires où le chômage et les discriminations à l'embauche font rage, la start-up californienne a trouvé son vivier. Mais pour les aspirants chauffeurs, c'est un mirage. Bercés par l'espoir de devenir patron, ils se réveillent souvent englués dans la précarité.

Sans papiers, sous-payés, d'indispensables invisibles font tourner la société.

Les écrivains sont dotés en France d'un fort capital symbolique mais d'un maigre capital économique. Du moins pour la grande majorité d'entre eux. Détails. Quelques données chiffrées.

Dans la métropole chinoise, des femmes assurent la tâche ingrate de faire le lien entre les livreurs de repas à deux-roues, dans la rue, et les clients, dans les étages des gratte-ciel. Invisibles dans le système algorithmique des plateformes de livraison, elles sont pourtant indispensables.

Shanghai compte 4 millions de travailleurs dans les services. Leur situation pendant la pandémie, au chômage et sans indemnités, a fragilisé tout le pays.