Ancien banquier, l'Américain Will Shu révolutionne la livraison de repas à domicile. Pour "Le Point", il se met à table.

Au-delà des bars spécialisés qui continuent d'éclore un peu partout en France, shaker et jigger trônent désormais dans de nombreux restaurants et brasseries. Et, derrière le zinc, les femmes investissent cet univers jusque-là très masculin. "L'Express" fait le point sur les tendances de l'été 2018. Sommaire. Les tendances qui percent. Les tendances bien établies. Les tendances qui confirment. Les tendances qui s'accrochent. La déferlante concours.

Le marché est en plein boom, mais la rentabilité se fait attendre. Les faillites se multiplient.

Des livreurs Uber Eats ou Deliveroo sous-louent leur compte à des migrants. Une pratique illégale.

On ne les a jamais autant vus pédaler dans les rues pour livrer à toute heure pizzas, sushis ou tacos. Exacerbée par la pandémie, cette cadence infernale a été imposée par Deliveroo, UberEats et consorts avec la baisse drastique du prix des courses. À Amiens, Antoine Hosin et ses associés ont créé BeeFast, leur propre plateforme, pour se libérer de ce joug. Ailleurs en France, des initiatives semblables fleurissent, laissant espérer des jours meilleurs aux forçats du bitume.

Les services de livraison de repas uniquement accessibles en ligne via des plateformes se multiplient, au grand dam du voisinage, des livreurs, des municipalités et des restaurateurs.

Du fait-maison vraiment fait à la maison par des non professionnels : voilà le pari de la start-up Woodspoon, créée en 2019. Le service de livraison à domicile s'adresse aux personnes qui, avec la pandémie, se sont lassées de leur repas, lassées d'essayer de trouver une nouvelle manière de cuire du poulet pour la 20e fois mais aussi lassées de commander encore une fois un plat du restaurant en bas de chez elles. Le fait-maison s'impose donc de plus en plus comme un incontournable du secteur de la livraison, alors que les réglementations font du surplace.

Popularisées à travers des applications telles qu’Instagram ou TikTok, les pratiques de la "food porn" – photographies ou vidéographies mobiles de mets culinaires – interrogent les usages numériques des mises en scènes de la vie quotidienne et leur esthétisation à travers des artefacts techniques (filtres, cadrages, métadonnées). Sous l’étiquette #foodporn, le partage de ces images devient une pratique culturelle en tant que telle et ses enjeux articulent des problématiques liées à l’économie du mobile aussi bien qu’aux logiques des plateformes socio-numériques.

Ses 7000 coursiers sont tous indépendants. Le jeune géant de la livraison de repas à domicile décline le modèle Uber.

Pour simplifier la cuisine, Cook Angels propose des kits de plats prêts à concocter, livrés à domicile. Du clefs en main.

En France et ailleurs, les ubérisés commencent à s’organiser pour contrer les mauvaises conditions de travail imposées par les plateformes. Pour entrer dans la lutte sociale, ils partent de zéro.

Le vice président du géant mondial des VTC mise sur la livraison de repas à domicile pour que l'entreprise demeure rentable. Il se confie en exdusivité à "L'Express".