L'opposition nationaliste a violemment protesté contre des amendements prévoyant une plus grande autonomie des régions. Bilan : trois morts et un pays de nouveau au bord du gouffre.

Trois ans après la révolte de Maïdan, l'Ukraine s'enfonce dans la crise. La corruption, endémique, exaspère la population. Combien de temps patientera-t-elle encore ?

Fraudes électorales, omerta sur les archives du pays... Dans l'ex-république soviétique, la démocratie connaît un recul significatif.

L'avènement de l'humoriste à la présidence au terme d'une élection triomphale est le révélateur d'un pays miné par la guerre et la corruption.

La révolution orange a suscité une immense vague d'espoir. Douze mois après, scandales, crise politique, affairisme... l'Ukraine bredouille.

Les législatives anticipées du 30 septembre 2007 n'ont pas résolu la crise politique ukrainienne. Aucune majorité stable n'est sortie des urnes et le président Iouchtchenko hésite.

C'est à Moscou que, les 16 et 17 août 2006, M. Viktor Ianoukovitch a effectué sa première visite internationale. En le nommant à la tête du gouvernement ukrainien, le président Viktor Iouchtchenko a pris acte de l'échec et des divisions de l'ex-"coalition orange".

Les nationalistes ukrainiens, tout comme le "parti du pouvoir" de Leonid Kravtchouk, ont été battus aux élections législatives. Plongée dans une crise économique insoluble, Kiev cherche un répit en se rapprochant de la CEI de Boris Eltsine.