Vente du Rafale en Inde, projet du futur avion de combat européen, rapprochements industriels... Bien décidé à garder son rang dans le secteur militaire, l'avionneur joue son destin en 2013, alors qu'un nouveau PDG, Eric Trappier, prend les commandes.

Focus, à l'issue de l'édition 2016 de la foire du livre de Tapei, sur l'attractivité du marché taïwanais pour l'édition française. Malgré une légère stagnation, ce marché se caractérise par 75 millions d'ouvrages vendus, 704 M d'euros de CA pour l'édition et 41 598 titres publiés (données 2014). Les éditeurs français cherchent à y développer la vente de droits, principalement sur le segment de la littérature jeunesse (en croissance de 11% entre 2012 et 2014 et qui représente 43% des ouvrages traduits du français), de la BD (soit 22% des traductions) et des sciences humaines.

Etat des lieux des exportations et des ventes de livres français à l'étranger en 2015. Celui-ci démontre quelques fragilités persistantes sur certains marchés (Belgique, Canada, Allemagne) couplées à la baisse des opérations des bailleurs internationaux en Afrique et le dynamisme d'autres pays (Suisse, Espagne, Chine, Etats-Unis). Globalement, les ventes ont donc diminué de 1,7% en 2015 par rapport à 2014 (soit à 679,97 millions d'euros). En Asie, elles progressent de 4,5% mais l'activité est concentrée sur une poignée de pays.

Zoom sur le bouleversement des équilibres entre les éditeurs français, induit par Shueisha, éditeur japonais spécialisé dans les mangas (maison mère de Kazé) et poids lourd de la BD japonaise. Celui-ci intervient alors même que le marché du manga connaît, en 2016, un nouveau souffle. La Shueisha a effectivement changé sa politique d'attribution de licences à partir de 2014, voyant que le marché français était devenu mature. Le géant nippon s'est ainsi intéressé aux éditeurs qui réalisaient les meilleurs lancements ("One punch man", récemment). Top 6 des meilleurs lancements en France.

Bonne santé du e-commerce en France, avec un CA total qui a passé le seuil des 50 milliards d'euros en 2013, soit une hausse des ventes de 13,5%, selon la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad). Il s'agit cependant d'une baisse de régime après des années de progression phénoménale. Le secteur continu de se structurer : alors que les petits sites bénéficient d'opportunités de niche, les enseignes physiques concurrencent les "pure players".

Retour sur l'un des freins rencontrés par les entreprises exportatrices françaises : l'assurance crédit à l'international. Alors que le recul de la balance extérieure de la France ralentit, les entreprises peinent à se lancer à l'export. En cause : l'assurance des risques liés à l'exportation alors que ceux-ci se multiplient (risque pays, risque environnemental, absence de transparence des affaires dans les pays convoités). Or les assurances n'étendent pas leur garantie. La principale difficulté des assureurs : collecter toutes les informations inhérentes aux risques.

La ministre du Commerce extérieur veut croire en la capacité de la balance commerciale française à se "mettre en phase avec la demande mondiale". Audacieux.