Le nouveau recensement va mesurer les risques des bombes démographiques qui menacent le pays le plus peuplé de la planète. En tête, sa faible natalité.

Depuis trente ans, le Parti imposait aux familles une stricte limitation des naissances. Mais la perspective d'un vieillissement accentué de la population fait bouger les mentalités. Du moins chez les experts...

La Chine est le seul pays au monde à avoir adopté une politique de « l'enfant unique ». La baisse de la fécondité et le renversement de la pyramide des âges induisent d'importants changements dans le statut, le rôle et les besoins de prise en charge des uns et des autres, notamment en matière d'éducation et de santé.

Depuis que les réformes ont été lancées à la fin des années 1970, plus de cinq cents millions de Chinois sont sortis de la pauvreté, selon la Banque mondiale. Certes, ce résultat a été obtenu au prix de conditions de travail parfois peu éloignées de ce qu'a connu la France au XIXe siècle lors de l'instauration du capitalisme triomphant ; la vie demeure extrêmement difficile, notamment celle des migrants, ces ouvriers-paysans venus chercher un emploi dans les zones franches urbaines.

Les pays d'Asie font face à de noveaux défis liés à l'accélération du vieillissement de la population. Les politiques actuelles sont elles à la mesure? Y a-t-il des choses que l'Orient peut apprendre de l'Occident, et inversement ou bien devons-nous tous envisager des systèmes radicalement nouveaux pour prendre soin de nos aînés?

Décryptage, en 2013, de six signes de vulnérabilité de la Chine. Points abordés. Environnement : les dégâts écologiques s'aggravent. Finance : l'essor inquiétant du ″shadow banking″. Investissement : des risques de surcapacité de production. Revenus : des inégalités explosives. Dette : l'ardoise cachée des collectivités. Démographique : le spectre du papyboom.

Passage au crible de cette idée reçue.