La COP27 s’ouvre et, avec elle, une parenthèse de quinze jours pendant lesquels nous allons entendre parler de climat. On espère des annonces radicales pour tenir les objectifs climatiques et aider les pays les plus vulnérables. Malheureusement, le changement climatique n’est qu’un des multiples défis de l’humanité : six limites planétaires sur neuf sont franchies ou sur le point de l’être. « Nos décisions, nos politiques, nos actes sont-ils compatibles avec les limites planétaires ? » devrait être la seule boussole tolérée, dans un contexte où l’éco-anxiété n’est plus un délire lointain.

Devant la domination du Rassemblement national dans le pays, le Nouveau Front populaire a cédé du terrain mais veut croire qu’il peut gagner le match des deux blocs à la suite de l’échec du camp présidentiel. Sommaire. Au Mans, la gauche sur le seuil de la porte. Les macronistes feront-ils barrage ?

Le 3 juillet 2024, une marche rurale, sociale et syndicale, organisée par le collectif Réveillons la résistance, a eu lieu dans cette ville marquée par l’histoire. Une première mobilisation pour tisser des solidarités entre campagnes et quartiers populaires, et rappeler les dangers de l’extrême droite.

Pour les défenseurs de l’autoroute A69, c’est la survie économique du territoire autour de Castres qui est en jeu. Mais quelles réalités néolibérales cet argument sans cesse brandi cache-t-il ?

En faisant passer pour dangereux les mouvements écologistes, le pouvoir cherche à disqualifier et dissuader leurs mobilisations, mais aussi à légitimer leur répression… et sa propre inaction environnementale.

Depuis 2018, la jeune militante est très active dans divers collectifs et associations qui dessinent la galaxie du "mouvement climat" français. Elle réfléchit aux stratégies pour faire vaciller la politique néolibérale et antiécologique des macronistes. Et s’en prend aux "technosolutionnistes". Un regard lucide et radical jamais hors sol.

Jeff Bezos, Bill Gates, Richard Branson veulent-ils vraiment sauver la planète ou seulement leurs profits ? Dans son livre captivant "Fin du monde et petits fours. Les ultra-riches face à la crise climatique", Édouard Morena, chercheur en science politique, révèle l’intoxication du monde écologiste par ces grandes fortunes qui mettent tout en oeuvre pour apparaître comme des héros du climat. La conclusion est limpide et radicale : « Fin du monde, fin du mois, fin des ultra-riches : même combat ! »

Dans le Finistère, une centrale photovoltaïque doit s’installer au-dessus d’un captage d’eau potable. Les habitants, inquiets pour la qualité de l’eau, dénoncent l’absence de concertation.

La chanteuse et militante féministe ne recule devant aucun sujet : grossophobie, validisme, cyberharcèlement, violences sexistes et sexuelles, sororité, MeToo, etc. Sans oublier les stratégies militantes pour renverser le patriarcat. Refusant toute concession envers cette gauche qui se dit féministe sans le démontrer, elle reste bienveillante envers toutes les femmes.

Conscients que leurs alarmes ne suffisent plus, les spécialistes du climat s’engagent concrètement pour la planète. Sommaire. Les scientifiques passent à l’action. Science avec conscience... de ses émissions de CO2. François Gemenne : "La neutralité du chercheur est une chimère.

La menace d’extradition vers le Japon plane sur le défenseur des baleines. Propulsé au rang de symbole de l’activisme, l’homme semble intouchable malgré une vision de l'écologie parfois à contre-courant.

Comment porter une parole sensible, de gauche et féministe dans un milieu rural d’apparence hostile ? L’autrice de "Péquenaude" utilise sa plume tantôt douce, tantôt incisive pour raconter sa campagne bretonne natale, où elle est retournée vivre, en liant les violences sociales, patriarcales et écologiques.

Quasiment dix ans de silence, de batailles ardues face aux mensonges de l’État et à l’impunité des forces de l’ordre après le drame de Sivens. Véronique témoigne aujourd’hui avec franchise et pudeur pour rétablir les faits et ouvrir les yeux de celles et ceux qui ne réalisent pas le degré de répression qui frappe les luttes contre les mégabassines ou contre l’A69. Sa crainte : que l’histoire tragique de son fils ne se répète.

Il y a dix ans, le jeune botaniste était tué par une grenade offensive lors d’une mobilisation contre le barrage de Sivens. Aujourd’hui, son nom continue de résonner dans les luttes écologistes, marquées par une intensifi cation de la répression. À travers ce drame, c’est toute une génération militante qui a pris conscience de la violence d’État, dans un contexte où la résistance contre les projets destructeurs pour l’environnement ne faiblit pas. Sommaire. Génération Rémi Fraisse. Dans la vallée, le champ de l'eau.

La contamination des Antilles au chlordécone n’est-elle qu’un scandale sanitaire et environnemental ? Dans son livre "S’aimer la Terre. Défaire l’habiter colonial", le politiste et philosophe démontre comment la pollution révèle une manière raciste et patriarcale d’habiter la Terre, instaurée par les colonisations et l’esclavagisme de la modernité capitaliste. Et ouvre un horizon politique à contre-courant de la pensée écologique dominante.

Le mouvement climat qui a éclos en 2018 a donné de l’espoir à plusieurs générations d’écolos mais n’a pas renversé l’ordre des choses. L’ancien chargé de campagne chez Greenpeace décrypte comment la complicité des ONG environnementalistes avec le système capitaliste a entretenu une écologie de l’apparence, déconnectée des réalités sociales. Pour lui, seule une écologie révolutionnaire pourrait renverser ce système.