La plupart n'ont pas encore 30 ans, mais déjà une écriture singulière : des espoirs de l'art contemporain qui, à n'en pas douter, devraient bientôt s'imposer aux côtés de leurs aînés. "Beaux-Arts" a repéré 14 artistes à suivre de très près, en attendant la consécration. Sommaire. Comment se faire connaître ? L'art des années 2020. Un rapide portrait des 14 talents repérés par "Beaux-Arts" s'intercale au fil des deux articles.

Célébré par la prestigieuse Barnes Foundation de Philadeliphie, auteur d'un film sur les nouveaux cow-boys, le plasticien franco-algérien détourne l'imagerie du western au MAMVP. Il y montre son goût du travail collectif et son intérêt pour les marges. Nous l'avons rencontré dans son atelier, à Asnières.

Brocardé par les uns, encensé par les autres, l'art a quitté les cimaises pour s'installer dans notre vie quotidienne. Non sans susciter de multiples réactions. Les artistes n'inventeraient plus rien, seraient coupés des réalités sociales, dominés par l'argent, supplantés par les robots ... Vrai ou faux? Dans le maelstrom des interrogations, un jeu de question-réponse sans tabous qui éclaire notre lanterne.

Réceptacle des fantasmes les plus débridés, défouloir gestuel ou matière à rivaliser avec la photo... Autant de tendances que les artistes qui s'adonnent au dessin explorent avec délectation. A découvrir au printemps 2018 dans des événements parisiens à la pointe du trait.

C'est un art qui bouscule nos certitudes et notre perception, un monde d'anomalies spatio-temporelles dont l'Américain Daniel Arsham a fait sa signature. Tout l'automne, ses œuvres uchroniques se frotteront à celles du musée Guimet, à Paris. Choc en vue !

Avec ses saynètes d'une violence crue et sidérante, le duo a choqué l'Amérique en jetant sous ses yeux dès les années 1960 la misère des laissés-pour-compte d'un pays qui voulait faire croire qu'il allait bien. Un petit théâtre de l'absurde à prendre en pleine face à la galerie Templon, à Paris, jusqu'en octobre.

Ses femmes n'ont pas de visage mais d'impénétrables tignasses qui leur couvrent parfois tout le corps. Que dissimulent ces belles énigmatiques, corsetées dans leur carapace de poil ? Avec ses peintures mystère, Julie Curtiss entretient le suspense et le désir.

Souvent réduit à un style rutilant et à quelques grands noms, le pop art est plus incisif qu'il n'y paraît. Démonstration au musée Maillol, à Paris, qui accueille une sélection d'oeuvres iconiques ou méconnues issues de la collection du Whitney Museum of American Art. Exciting !

A la fois matière première et source d'inspiration de ses oeuvres, la nature est au coeur du travail de Wolfgang Laib. Entre tapis de pollen et chambre de cire d'abeille, rencontre en Allemagne avec un homme qui a fait de son art un prolongement de sa philosophie de vie.

Les insurgés reviennent mettre le feu à Paris ! Des Beaux-Arts à la BnF en passant par l'Hôtel de Ville, une avalanche d'expositions éclaire le rôle des artistes (pas si irresponsables que ça) dans les soulèvements du joli mois de mai. L'occasion de revoir des merveilles oubliées, de répondre à des questions que personne ne s'était jamais posées et, surtout, de céder au plaisir de pures bombes visuelles. Sans aucune entrave !

Présent sur tous les fronts de la création contemporaine à travers le centre d'art le Consortium et les Presses du réel, il restera le mentor et le compagnon d'une génération de défricheurs.

Pendant l'été 1964, de folles rumeurs agitent la lagune : un lobby américain aurait volé le lion d'or de la biennale aux français pour l'offrir à Robert Rauschenberg ! En fait, la consécration de l'artiste était prévisible et la révolution pop écrite depuis longtemps.

Excédée par l'indifférence de Warhol, l'écrivain féministe radicale Valerie Solanas se résout à le tuer. Etait-ce vraiment le meilleur moyen d'attirer l'attention sur son ultraviolent « scum manifesto » ?

Alors que le dessin tient salon à Paris, "Beaux Arts" a repéré quelques jeunes talents, dont le trait lascif ou incisif suggère de vertigineuses aventures intérieures. Présentation.

A 80 ans, le plus californien des peintres britanniques a tout connu : le scandale et la gloire. Il est honoré cet été 2017 d'une rafraîchissante rétrospective, qui le hisse au niveau des plus grands artistes de la joie de vivre.

Après Essen en 2016, l'exposition "Dancing with Myself", collaboration entre la collection Pinault et le Museum Folkwang, est présentée dans une version renouvelée à Venise. Où Cindy Sherman, Urs Fischer et bien d'autres font de leur corps le matériau de leur création avec une bouleversante vitalité.

Entre Petit et Grand Palais, et bien au-delà, la Foire internationale d'art contemporain colore Paris du meilleur de la création en accueillant toujours plus de pays : en 2018, la Grèce, le Pérou et l'Irlande. Pour une 45e édition très attractive. Sommaire. Des stands plus verts que jamais. A coeur et à queer. La vogue des face-à-face. Seul(e)s en scène. Le Petit Palais devient contemporain. Tout Paris vitbre pour l'art. La fine fleur de la performance. Le livre qui fait trembler le marché de l'art, entretien avec Georgina Adam. Les galéristes pour une économie solidaire ? Vu pour vous.

De la biennale de Venise à celle d'Istanbul, de la Fiac à toute une constellation d'événements à travers le monde, jeunes talents et figures tutélaires ont illuminé l'année de leurs oeuvres. Sélection éclectique de trois critiques d'art et/ou commissaires.

Adeptes du noir et blanc, portés sur le portrait, passionnés par les mutations du monde ou férus de fantaisie, ils renouvellent le genre du dessin : zoom sur nos quinze artistes coup de coeur, à l'occasion des salons parisiens.

Avec un nombre record de jeunes artistes, la plus belle des foires d'art contemporain promet de créer la sensation. Dossier spécial. Sommaire. Solo et duo shows. Fiac Projects au Petit Palais. Hors les murs. Pourquoi la scène française excite le monde entier. Entretien avec David Zwirner. Tous à Romainville ! Entretien avec Laurent Dumas. Vu pour vous. Prix Duchamp. Les 7 salons du off.

Bardé de prix, "Moi, ce que j'aime, c'est les monstres" a propulsé l'Américaine Emil Ferris au rang des plus grands auteurs. Un roman graphique virtuose de 400 pages, dessiné au stylo-bille, qui mêle art, drame familial et témoignage historique. Du pur génie !

Genre désuet, le portrait ? Des déclinaisons les plus réalistes aux interprétations les plus loufoques, "Beaux Arts" a réuni le meilleur des portraits contemporains pour vous prouver le contraire.

De Pieter Bruegel l'Ancien à Nan Goldin en passant par Poussin et les peintres baroques sévillans, les artistes n'ont jamais eu peur de figurer ce que nous avons tous désormais en tête. Cathartiques et à durée illimitée, leurs oeuvres pourraient même combattre nos propres démons au temps du Covid-19. A prescrire d'urgence !

Collectionné par agnès b. et exposé à la fondation Vuitton, ce jeune prodige réalise des tableaux miniatures aux influences infinies. De la Renaissance flamande à Instagram, et des reliquaires médiévaux aux jeux vidéo, ses grands écarts temporels font le buzz. Rencontre.

Univers de faux-semblants, simulacre d'espaces de vie vides de visiteurs, les peintures d'Amélie Bertrand distillent une sourde étrangeté. Dans ce monde d'illusions où l'humain n'a pas sa place, la magicienne, c'est elle.

Entre désoeuvrement et projets délirants, les plasticiens ont traversé cette parenthèse cloîtrée comme ils ont pu. D'Annette Messager faisant des doigts d'honneur à la mort à Fabrice Hyber graffitant les murs de sa maison, témoignaGes d'artistes qui n'ont jamais cessé de créer et vont vous surprendre...

Partenaires tirés au sort, amour sous assistance chimique, coït avec escargots... Bienvenue dans les nouveaux mondes de l'amour, où tout est encore possible, y compris une simple étreinte.

Chantre de l'absurde, l'homme "cent têtes" autrichien investit à l'été 2019 toute une flopée de musées marseillais avec ses Ferrari obèses, ses cornichons existentiels et ses furtives sculptures. De quoi nous rendre boulimiques !

Sans s'en tenir aux frontières strictes de l'UE, la fondation Cartier s'est lancé un drôle de défi : prendre le pouls de la création du Vieux Continent en se focalisation sur la jeune génération. Entreprise vaine ? Niet, nicht, nao !

Air défraîchi, lumière raréfiée, flou glaçant... Qu'elle soit frontale ou allusive, la peinture de Luc Tuymans est grave et pose entre le spectateur et elle une distance, qui est celle de l'histoire. "Beaux Arts" a rendu visite à l'artiste à Anvers, à la veille de son exposition au Palazzo Grassi de Venise.