Père absent, mère débauchée et alcoolique, frère danseuse orientale, dégoût du collège, bidonville, larcins, amour à peine reconnu qu'il devient impossible, rêves de richesse, pétards, sévérité de la patronne d'une petite entreprise de trafic, carrière rapide et prometteuse dans l'économie clandestine, scrupules religieux, cynisme du financier de la drogue, débats théologiques, séduction dans une boite de nuit, voitures brûlées, tentative de viol, meurtre, incendie mortel sous l'oeil des pompiers, désespoir : le scénario de "Divines" n'épargne ni ses efforts ni le spectateur ni les lieux commu

Ce ne sont pas de simples conversations. Elles prennent pour l'essentiel trois formes. D'abord la conférence : un professeur parle, des étudiants, surtout des femmes, écoutent et commentent, souvent pour dénoncer le caractère abstrait et périmé du discours magistral : leur sexualité est plus franche, moins verbeuse. Les duos reprennent le vocabulaire du cours dans les relations personnelles, faussement amicales : ainsi la cohérence, incertaine, de l'éthique du maître gouverne les idées que les disciples se forment de leurs propres sentiments.

Nurith Aviv livre dans "Poétique du cerveau" un documentaire explorant souvenirs de l'auteur et neurosciences. Alain Masson en dresse la critique.

Retour sur la carrière de la célèbre actrice japonaise qui débuta sa carrière au milieu des années 1930 et fût l'incarnation de l'âge du cinéma nippon des années 1950. Cette apogée lui permit de connaître une renommée internationale.

"Remake" est une expression américaine. Si bien que l'on a tendance à croire que le phénomène est exclusivement américain et que sa nécessité est souvent d'ordre économique.

En consacrant notre dossier de février 2009 au nouveau cinéma belge, nous avions mis l'accent sur les films francophones, qui trouvent dans l'Hexagone un marché réceptif. Si le cinéma flamand s'exporte de façon moins régulière, il nous gratifie aujourd'hui d'une découverte singulière, celle du talent de Michaël R. Roskam, qui tourne à 40 ans, après avoir été tenté par la bande dessinée et l'art contemporain, un premier film stupéfiant de maîtrise.