Interrogation des rapports entre la dimension affective de la vie politique et l'exercice du pouvoir. En remontant aux sources de la modernité politique, l'auteure montre que le rôle des passions n'a cessé de nourrir la réflexion sur la pratique démocratique et qu'il s'agit de repenser les liens entre sentiment d'humanité, représentation politique et reconnaissance d'autrui.

Réflexions sur la notion de post-vérité, ainsi que sur ses liens entre politique et vérité, entre vrai et faux, et ses effets éthique sur la notion de vivre ensemble. L'auteure aborde la question de l'opinion publique et celle de l'exercice du jugement. Elle montre que la post-vérité appauvrit l'imaginaire social et met en cause les jugements et les expériences partagées. ©Electre 2018

Sous forme de dialogue, l'auteure évoque avec ses petites-filles une multitude de sujets touchant à la politique : le besoin de chefs, l'obéissance envers le pouvoir, les différents régimes politiques ou encore la défiance envers les hommes politiques. ©Electre 2017

Issu d'un cours donné aux Etats-Unis, cet ouvrage interroge l'idéologie et l'utopie à travers les oeuvres de Karl Marx, de Louis Althusser, de Karl Mannheim, de Max Weber ou encore de Clifford Geertz et de Saint-Simon. ©Electre 2018

La philosophe explore les conditions du renouvellement démocratique en interrogeant le désamour dont la démocratie fait l'objet, à travers une lecture inspirée de C. Lefort et M. Foucault : la démocratie, en remettant systématiquement en jeu la gestion du pouvoir, crée de l'incertitude, ce qui nécessite l'adaptation permanente des idéaux collectifs.

Sous la forme d'un échange de courriers, les deux philosophes partagent leurs visions contradictoires de la démocratie en abordant notamment les thèmes de la liberté, de l'émancipation, du libéralisme et de l'égalité. ©Electre 2022

Une réflexion sur la crise et la difficulté pour les sociétés d'imaginer leur avenir. Les anciens repères du passé et de la tradition ne permettent plus de comprendre le monde tel qu'il est actuellement. De nouvelles valeurs et de nouveaux concepts se dessinent alors pour l'homme moderne.

Publié en parallèle avec l'émission Les nouveaux chemins de la connaissance, cet ouvrage propose une découverte philosophique de l'obstination, souvent considérée comme un entêtement absurde. Elle est ici comprise comme une détermination de la volonté envers et contre tout, permettant de tenir bon quelle que soit la situation. ©Electre 2020

Philosophe, auteur d'une oeuvre considérable, il a consacré sa réflexion à l'analyse du sujet, de son action et de son rapport au temps (Temps et récit, 1983, 1984, 1985), et a noué un dialogue constant avec la psychanalyse, la linguistique, le structuralisme mais aussi les théories sociales et politiques. Il a également renouvelé les recherches exégétiques et bibliques (Penser la Bible, 1998, Lectures 3, 1994).

26 notions philosophiques sont abordées autour des préoccupations des adolescents, des énigmes du vivant et des enjeux du politique.

Dès 14 ans. Vaste question posée par le titre de cet ouvrage qui tente d'apporter des éléments de réponse à la portée de jeunes lecteurs. Après une approche de définition de la guerre, l'auteur pose d'autres questions : les rapports entre la guerre et la civilisation, toutes les guerres se valent-elles ? Les guerres sont-elles justes ou injustes ? (www.choisirunlivre.com)

Une étude sur la virtualité toujours présente du mal politique. Pour comprendre le présent de ce mal, il faut rouvrir le passé, remonter notamment au mal radical selon Kant, ou aux liens entre le tragique et la capacité d'institution politique chez Aristote. Se dégage alors une longue tradition : celle d'une humanité dénuée de toute prétention à l'innocence, rendue au mal de sa liberté.

Rien de plus simple, en apparence, que de raconter des histoires. Innombrables sont les récits du monde et on en trouve dans toutes les sociétés, à toutes les époques. S'il rapportent des histoires inventées et qui ne sont pas vraiment arrivées, ils relèvent de la fiction, contrairement au récit historique qui prétend à la vérité. Mais ce qu'ils ont en commun, c'est l'acte de raconter qui, quelles que soient ses formes, se déroule dans le temps. Et, réciproquement, ce qui se déroule dans le temps peut-être raconté. Nos expériences se déroulent dans le temps, mais, pour qu'on le comprenne bien et qu'on le reconnaisse, il faut en faire le récit.Raconter, c'est mettre en ordre, agencer un ensemble d'éléments : c'est alors que les évènements font sens. De même, c'est en se racontant qu'on peut se comprendre individuellement (quand on raconte son histoire) et collectivement (quand les historiens écrivent l'Histoire). Car l'existence humaine est celle d'un être enchevêtré dans des histoires.