Bâti sur de l'or il y a plus d'un siècle, Johannesburg brasse toujours de l'argent. Mais, dix ans après la fin de l'apartheid, la ville champignon d'Afrique du sud reste violente et divisée.

En trois siècles et demi d'histoire, les deux communautés n'ont rien partagé. Au contraire, tout les sépare et les oppose. Sauront-elles relever le défi post-apartheid ?

Dans cette township du pays zoulou, le souvenir de la guerre fratricide qui a fait rage à la fin du régime d'apartheid entre le parti de Mandela et celui de Buthelezi est toujours à vif.

Après plus de 40 ans d'un régime de ségrégation, l'apartheid a pris fin, en Afrique du Sud, en juin 1991. Trois ans plus tard, les premières élections multiraciales ont officiellement ouvert la période dite "post-apartheid", qui voit la société sud-africaine se remodeler pour effacer les traces du passé.

Dix ans après la fin de l'apartheid, les étudiants noirs, malgré leurs difficultés financières, affluent vers les universités "blanches", alors que les facs "noires" sont souvent au bord de la banqueroute. D'où un plan de sauvetage gouvernemental qui passe par la fusion entre universités.

Le 30 juin 1991 exactement, l'Afrique du Sud se libérait d'un régime où la séparation des ″races″ était la règle. Retour sur cet épisode de folie qu'on appelle l'″apartheid″.

Où en sont les rapports entre Noirs et Blancs dix ans après l'abolition de l'apartheid ?