Il faut remonter à 1936 pour trouver l'origine du régime des intermittents du spectacle, destiné alors aux seuls techniciens et cadres du cinéma. Les réformes seront nombreuses et aboutiront progressivement à l'extension du régime aux artistes et techniciens du spectacle. Celui-ci, qui renvoie aux annexes 8 et 10 de l'assurance chômage, est revu par les partenaires sociaux tous les trois ans ; cette renégociation est le moment de tous les dangers, avec à la clé la menace de l'annulation de représentations, notamment lors des festivals d'été.

Les régimes d'indemnisation du chômage font l'objet de critiques répétées au motif qu'ils concourent à créer un esprit de dépendance et, partant, à entraîner la persistance du chômage.

Partant d'une distinction schématisée entre l'assistance chômage et l'assurance chômage, l'auteur remet en question avec pertinence la théorie selon laquelle l'indemnisation du chômage a invariablement des effets négatifs sur les marchés du travail.

Et si les non-salariés avaient droit, eux aussi, aux allocations chômage ? C'est l'une des propositions d'Emmanuel Macron. Analyse.

La courbe du chômage grimpe, les perspectives d'amélioration s'éloignent et les réductions d'effectifs touchent le secteur des services.

Des escroqueries massives et une administration désemparée, la fraude à l'assurance-chômage est devenue une véritable industrie, avec ses filières organisées.

Contribuer à la décrue du chômage en France, tel était le dessein affiché du plan d'aide au retour à l'emploi (PARE). Les premiers résultats ne confirment pas la promesse faire par le Mouvement des entreprises de France (Medef) et par trois syndicats (CFDT, CFTC et CFE-CGC), promoteurs de la réforme.

La secrétaire générale de la CFDT va devoir gérer la tempête soulevée par son "alliance objective" avec le Medef sur la réforme de l'Unedic.

La chasse aux indemnités continue pour les intermittents qui accusent toujours le coup de 2003. Une réforme pour rien ?

Tous les deux ans, les partenaires sociaux renégocient les règles de l'assurance chômage. Les ratés du projet de loi El Khomri limitent l'ambition des discussions. Revue des mesures à envisager pour limiter le coût pour la collectivité.

Etat des lieux avec données chiffrées, en 2010, de l'emploi des contrats courts en France, en forte croissance depuis une trentaine d'années, et analyse de son coût élevé pour le régime d'assurance chômage (RAC) qui dispense notamment des subventions directes ou indirectes à ce type de contrats. Des contrats (CDD ou intérim) fortement favorisés par les entreprises qui peuvent tirer parti de leur flexibilité sans pour autant subir une hausse des coûts salariaux.

Non seulement ils ne trouvent pas de travail, amis ils sont un demi-million à devoir de l'argent à... Pôle Emploi. Explications