Face à une opposition agressive mais fragmentée, le président Macky Sall affiche un bilan économique globalement satisfaisant. Et aborde avec confiance le scrutin de février 2019. Sommaire. Une équation à quatre inconnues. En débat : les parrainages de la discorde. "Le Sénégal est désormais présent partout où se discute l'avenir du monde", interview de Seydou Guèye, secrétaire général et porte-parole du gouvernement. Vie des partis, en attendant Karim. "Macky Sall fait exploser la dette du pays", Malick Gakou, président du Grand parti. La Casamance, une priorité nationale.

Porté par de bons sondages, l'ex-chef du gouvernement ne cache plus son intention de jouer les premiers rôles lors de la prochaine présidentielle. Mais il devra au préalable trouver des alliés.

Quels sont les réussites et les échecs du quinquennat d'IBK ? Qui sont les principaux candidats à sa succession ? Paysage avant la bataille à l'approche du scrutin du 29 juillet 2018. Sommaire. ENJEUX. Question de confiance. Tiéman Hubert Coulibaly, Ministre des Affaires étrangères, président de l'Union pour la démocratie et le développement (UDD) : "Il n'y a pas de plan B, l'élection aura bien lieu". Election : un air de déjà-vu. Tiébilé Dramé, Président du Parti pour la renaissance nationale (Parena) : "Si nous voulons voir nos idées triompher, nous devons nous rassembler". ECONOMIE.

C'était le but de sa vie. Jean-François Copé a tout sacrifié pour devenir président de la République française en 2017. Il a échoué. Un autre a pris la place. Depuis, l'ancienne tête à claques de la politique s'est éloignée de la scène publique. Lui qui réclamait le changement du pays doit apprendre à se changer lui-même. Avec humilité. Scoop : Jean-François Copé est un être humain.

Si la Haute Cour constitutionnelle n'a pas osé déchoir le très contesté chef de l'Etat, le camouflet qu'elle lui a infligé a ouvert de facto la course à sa succession.

Depuis sa cellule où il purge une peine de douze ans de prison pour "corruption", l'ancien président du Brésil veut à nouveau être candidat. Il peut compter sur la mobilisation sans faille de ses fidèles, convaincus qu'il est victime d'une sorte de "coup d'Etat".

Après sa libération surprise, l'ex-chef de guerre peut-il réussir un incroyable come-back et briguer la présidence en décembre 2018 ? Le pouvoir est inquiet. Et l'opposition, embarrassée.

Candidat pour la troisième fois à la magistrature suprême, le chef de file de l'opposition, qui sera le principal adversaire du président sortant le 29 juillet 2018, est convaincu d'incarner l'alternance. Interview.

Vingt-quatre candidats vont concourir à la présidentielle du 29 juillet 2018, mais seuls quelques-uns sont en mesure de battre Ibrahim Boubacar Keïta. Qui sont-ils ? Quels sont leurs fiefs ? Quelles alliances ont-ils nouées ? Eléments de réponse.

Même si la plupart des pronostics placent IBK en tête du premier tour, rien n'est encore joué. Mais à deux semaines du scrutin, le président-candidat se veut serein, satisfait des efforts et déterminé à les poursuivre.

A moins de trois mois de la présidentielle, tout indique que le chef de l'Etat sortant, 85 ans dont trente-six au pouvoir, briguera un septième mandat face à une opposition en recomposition. Sommaire. Un secret de Polichinelle. Jacques Fame Ndongo : "Paul Biya a une vision, son âge n'a pas d'importance". La relève, enfin ! Maurice Kamto : "L'exécutif se sert de l'Administration pour gêner notre campagne". De vives voix. Double voie vers l'émergence. Célestin Tawamba : "Notre système fiscal est confiscatoire". François-Xavier Tembiwa met les gaz. Du Penja pur jus. Elles ont mangé du Lion !

Joseph Kabila semble enfin avoir trouvé sa stratégie en vue de la présidentielle de décembre 2018 : former une vaste coalition pour conserver l'essentiel du pouvoir - même après son départ.