Marier santé et social est une approche de plus en plus répandue dans les quartiers populaires français en 2021, généralement au sein de centres de santé communautaires. Les soignants ne veulent plus simplement accomplir un acte médical, mais accompagner plus globalement les patients, qu'ils soient suivis régulièrement ou viennent les voir ponctuellement. Mais cette nouvelle manière de faire se heurte encore à des freins financiers ainsi qu'au scepticisme de certains pratiquants, notamment les médecins libéraux, dont une grande partie ne souhaitent pas changer ses process de travail.

1800 centres de santé sont implantés en France, dont deux tiers sous la forme de centres de soins polyvalent et le reste sous la forme de centres dédiés à la santé dentaire ou aux soins infirmiers. Après avoir eu mauvaise presse, après le scandale Dentexia (enseigne de centre multipliant les implants et prothèses low cost plus rentables que les soins de réparation), ils se développent à nouveau en France, notamment grâce à la volonté d'acteurs du territoire de répondre à une carence de l'offre de soins accessibles. Ils bénéficient également de certaines mesures de l'assurance maladie.

Apporter une réponse médicale dans les secteurs où le manque de médecins libéraux dégrade l'accès aux soins, tel est le but des centres de santé départementaux. Ces centres de santé sont ouverts à tous les habitants des territoires où ils sont implantés, qu'ils disposent d'un médecin traitant ou non. Communes, EPCI ou partenaires privés fournissent et gèrent un local et le conseil départemental salarie le personnel. C'est lui qui perçoit les remboursements des actes. Peu de chiffres.

Le centre de santé animé par l'association Médecins solidaires vise à améliorer l'accès aux soins dans un désert médical rural identifié dans la Creuse. Le cabinet est ouvert à tous les habitants du territoires et des alentours, dont beaucoup n'ont plus de médecin traitant depuis des années. La structure fonctionne grâce à un roulement hebdomadaire de médecins généralistes volontaires de tous profils et se déplaçant de toutes les régions.

Parler de son salaire est plutôt tabou. On n'apprend pas à l'école le montant du salaire minimum légal ni comment décrypter une fiche de paie. Il est même de bon ton de ne pas aborder le sujet avec ses collègues ou lors d'entretien d'embauche.

En 2015, les Nations unies ont voté les dix-sept Objectifs pour un développement durable, plus ambitieux que les Objectifs du millénaire pour le développement, votés en 2000. L'idée était d'aller vers un monde plus juste, meilleur à vivre pour la population et plus durable pour la planète. Tous ces objectifs peuvent être atteints s'il y a la volonté politique. La crise du Covid-19 a montré que les gouvernements pouvaient prendre des mesures fortes quand ils le voulaient.

Ou comment les retailers américains développent avec succès des offres de soins de proximité. Qu’est-ce qui attire ces entreprises vers le secteur médical ? La réponse qui rende le mieux compte du sibyllin système de santé par capitalisation des États-Unis est à la fois simple et compliquée. La plus évidente est l’argent. Article extrait de "The Economist". Quelques données chiffrées.

Dans la banlieue lyonnaise, Le Jardin, un nouveau centre médical pionnier, fait le lien entre environnement, genre, justice sociale et santé.

Les maisons médicales ne sont pas exclusivement des structures où l'on dispense des soins de santé. Elles peuvent également être appréhendées comme des lieux dans lesquels des pratiques soucieuses de l'environnement et de la justice sociale s'observent.

A Bruxelles, les matières relatives au social et à la santé sont concentrées dans le cabinet d'un seul ministre. Les trois instances communautaires sont aussi au diapason. Une première.

Depuis une trentaine d'années, le comité d'éthique de la Fédération des maisons médicales traite des multiples questions de sociétés qui traversent le secteur et que les équipes rencontrent dans leur quotidien.

Troisième volet de la recherche qualitative consacrée aux questions qui contribuent à faire des patients des acteurs à part entière de leur santé. Après l'analyse de leur implication dans les instances de décision des maisons médicales et celle de leur participation dans les soins curatifs, place à l'étude des processus collectifs.