Visant les spectacteurs conformistes, effarouchés dès qu'ils se trouvent devant un territoire inconnu, Cocteau disait : « Je vais au cinéma pour connaître, pas pour reconnaître. » Bertrand Tavernier nuance le propos en nous prouvant que le plaisir de - jouons sur les mots - « re-connaître » peut être délicieux chez le cinéphile à la mémoire pleine d'images qu'il a parfois du mal à resituer. Surtout quand ce plaisir se conjugue à celui d'aller de découverte en découverte !

Les Studios de la Victorine fêtent leur centenaire. La ville de Nice, qui en a récemment repris la gestion, espère restaurer leur grandeur passée.

Egérie ultime de la Nouvelle Vague, Anna Karina s'est éteinte le 14 décembre 2019, à 79 ans.

Le front de mer est radieux et la lumière envahit la salle. Nous croyons alors à des noces camusiennes portées à l'écran : à Tipasa, comme à Sète, "ce doit être cela, la jeunesse, ce dur tête-à-tête avec la mort, cette peur physique de l'animal qui aime le soleil". Dans la scène d'ouverture, l'acteur principal, Shaïn Boumedine, s'arrête devant une maisonnette et observe par la fenêtre le seul endroit où un acte sexuel est explicitement montré, pulsion scopique initiale qui donne le ton du film et le structurera jusqu'au bout.

Jacques Audiard, Mia Hansen-Love, Leos Carax, Céline Sciamma, Claire Denis... Le cinéma d'auteur français a beau représenter à peine plus de 1 % des parts de marché aux Etats-Unis, il fait briller les yeux de cinéphiles américains parmi les critiques comme sur les campus. Bien représentés dans les festivals, les films suscitent également l'admiration d'acteurs et cinéastes outre-Atlantique, inspirés par la Nouvelle Vague et ses héritiers.

Sacré Belmondo, on l’a beaucoup aimé avant de ne plus trop l’aimer. Pour beaucoup il y a deux Belmondo. Le premier, c’est celui d’"A bout de souffle" et de "Pierrot le fou", le Belmondo version Godard qui voyait en lui un comédien digne de succéder à Michel Simon et à Jules Berry, le Belmondo dont François Truffaut disait qu’il était le plus grand comédien européen et qu’il pouvait jouer tous les rôles.

Les quotidiens étrangers ont été nombreux à saluer la mémoire de l’acteur français, disparu le 6 septembre 2021. Pour ce journal allemand, "il avait le monde à ses pieds".

Ils s'appelaient Chabrol, Truffaut, Godard, Rohmer, Rivette... Critiques et cinéphiles, ils ont fait souffler un vent nouveau sur le cinéma français. En complément de l'article, deux éclairages : un entretien avec Nathalie Baye : "Godard était passionné par la technique, l'image, le cadre..." et une sélection d'analyses du comédien Jean-Paul Belmondo sur les réalisateurs de la Nouvelle Vague issues de son autobiographie "Belmondo par Belmondo".

Comment le cinéma français se porte-t-il au Japon ? Comment la cinéphilie nippone s'exerce-t-elle sur les films exagonaux ? Tandis que la 25e édition du Festival du film français au Japon, organisé par Unifrance, se déroulait à Tokyo, voyage dans un pays fasciné par nos actrices iconiques, Catherine Deneuve et Isabelle Huppert en tête.

La "grande famille" du cinéma français se rassemblera le 2 mars 2018 pour une (longue) soirée d'hommages et d'autocélébrations. Mais, au fait, derrière les figures imposées, à quoi sert vraiment la grand-messe des Césars ?

A l'affiche de "Larguées" d'Éloïse Lang, où elle joue la mère rassurante des explosives Camille Cottin et Camille Chamoux, Miou-Miou revient sur ses quarante-cinq ans de carrière, marqués par un puissant esprit de troupe et par des souvenirs particulièrement... festifs.