Le 5 novembre 2024, le pays le plus puissant du monde va devoir choisir entre deux candidats que tout oppose. Une confrontation inédite héritée des bouleversements sociaux, culturels et démographiques qui ont transformé les Etats-Unis ces dernières décennies. Sommaire. Kamala Harris - Donald Trump. Le choc des deux Amérique. Voyage aux Etats-désunis. Le blues de la classe moyenne. L'IVG en campagne. "Les Italiens ont eu Mussolini, nous avons Trump".

"Quiconque observerait de loin les événements de la dernière décennie - ce pourrait être un extraterrestre ou un historien du futur - aurait de quoi être impressionné par la façon dont les habitants de la nation la plus puissante du monde ont pu si méticuleusement foutre en l'air leur société." Aussi cru soit-il, le verdict de l'ànthropologue américain Peter Turchin dans son dernier essai, "Le Chaos qui vient", serait presque rassurant : alors que l'élection présidentielle touche à son dénouement, quelque chose continue en effet de nous échapper dans le spectaculaire délitement d'une démocrati

Malgré l'élection de son nouveau président et la publication du calendrier des municipales, l'Instance supérieure indépendante pour les élections peine à se mettre en ordre de marche.

Depuis qu'Angela Merkel a fait entrer 1,2 million de réfugiés, les questions liées à l'accueil des étrangers divisent l'Allemagne. Au point de retarder la formation d'un gouvernement.

C’est presque comme si une guerre sévissait, les unes penchant majoritairement pour Kamala Harris, les seconds pour Donald Trump. La candidate démocrate a pourtant évité de surjouer la carte féminine durant sa campagne – tandis que l’ancien président embrasse, lui, les discours les plus virilistes. Reste à savoir qui, des électrices ou des électeurs, se déplacera en plus grand nombre aux urnes le 5 novembre 2024. Sommaire. La guerre des sexes est déclarée. Comme la plupart des jeunes Américaines, je me suis radicalisée. “Bros”, votez pour moi ! Les jeunes hommes se réfugient à l’église.

Devenue universelle, l'acception politique de ces deux termes n'avait pourtant rien de naturel. Depuis, on s'y accroche faute de meilleure boussole. Alors bâbord ou tribord ? Petit cours d'histoire d'abord.

Le futur président veut « unifier l'Amérique », mais sa marge de manoeuvre est restreinte entre une opposition revancharde et l'aile gauche du Parti démocrate, qui l'attend au tournant. Sommaire. La voie étroite de Joe Biden. L'immense défi du vote des latinos. Les Américains restent les maîtres du suspense. Yascha Mounk : « Avec Trump, les républicains ont développé le syndrome de Stockholm ». Les orphelins du trumpisme. Les cent jours qui ont fait tomber Donald Trump.

Là-bas, dans la nature sauvage, Stewart Rhodes ne voyait qu'une issue à sa vie : l'affrontement armé avec l'État fédéral. Sur ce chemin d'apocalypse, il a précipité sa famille, ses proches, et finalement son pays en enfer.

La candidate démocrate Kamala Harris n'a pas su mobiliser l'ensemble de l'électorat noir. Tandis que Trump a rassemblé les classes populaires dans leur diversité.

Une fois de plus, la victoire de Trump n'avait pas été anticipée par les médias mainstream, qui ont transformé le scrutin en un référendum pour ou contre le républicain clivant.

L'opposition entre les deux superstars dessine le vrai clivage américain.

Alors que la Chambre des représentants se retrouve paralysée après l’éviction de son président républicain, Kevin McCarthy, des chercheurs tirent la sonnette d’alarme sur l’avenir des institutions outre-Atlantique.