Dans la guerre que se livrent les services secrets, tous les coups sont permis. Ainsi, en mai 2018, les espions ukrainiens ont mis en scène la mort d'un journaliste hostile à Poutine. A moins que cette histoire n'ait été montée de toutes pièces pour déstabiliser le pouvoir russe...

A l'approche des élections législatives de décembre, les affaires qui impliquent les proches du président se multiplient, et la popularité de Boris Eltsine est au plus bas.

La démocratie ne sort pas grandie de l'affrontement au bout duquel le président russe a imposé Sergueï Kirienko comme Premier ministre et promu quelques-uns des hommes les plus compromis dans des scandales financiers.

Il s'appelle Korjakov. C'est un chauffeur et garde du corps devenu chef de la sécurité présidentielle. Il fait la pluie et le beau temps au Kremlin.

Ils sont conseillers du Kremlin, anciens du KGB, financiers ou députés. A quelques jours de l'élection présidentielle, ils ont, de l'intérieur, raconté à Vincent Jauvert les vraies méthodes de l'équipe en place depuis huit ans...

C'était un obscur colonel des services secrets. En quelques mois, Vladimir Poutine est devenu l'homme fort de la Russie.

Un entretien avec Boris Nemtsov, cofondateur du parti Solidarité.

Carnages, expropriations, coups montés : désormais, la mafia marche main dans la main avec la police, la justice et les services secrets, souvent avec la bienveillance complice des plus hautes autorités de l'Etat. Vincent Jauvert a enquêté à Moscou et en province sur cette ″verticale du crime″ qui gangrène la société russe.