Comme un grand organisme blessé, Wall Street revient doucement à la vie. Lundi dernier, après six jours d'interruption, le coeur s'est remis à battre à la Bourse de New York.

Depuis qu'il a arraché de haute lutte la marque Gucci des griffes de son rival LVMH, Pinault-Printemps-Redoute n'a plus la baraka. Le groupe de distribution et de luxe a perdu les deux tiers de sa valeur boursière en trois ans.

Internet s'est imposé dans la recherche de logements, principalement au détriment des annonces immobilières dans les journaux. Le grand gagnant est SeLoger.com.

Le champion de France de football va devenir le premier club français coté. Et son patron Jean-Michel Aulas veut rivaliser avec les autres géants européens.

Alcimed, société de conseil et d'aide à la décision en Sciences de la Vie et Chimie, propose la création d'un indice boursier européens regroupant les principales sociétés de biotechnologies cotées en Europe, et renouvelle par ailleurs son soutien à la mise en place d'un marché paneuropéen des valeurs technologiques.

Diatos, société spécialisée dans les traitements ciblés des cancers, semble confirmer le retour d'un climat favorable pour les biotechnologies françaises sur les marchés boursiers après plusieurs années de disette.

Après des années d'errance, les biotechnologies françaises semblent avoir retrouvé le chemin des places boursières. Forte de son bilan financier assez exceptionnel dans le secteur, la société Genfit annonce à son tour son introduction pour l'automne 2006.

Internet, télévision, téléphone, informatique : les sociétés de technologie flambent en Bourse.

La Bourse n'aime plus les valeurs technologiques ? Cela n'empêche pas notre pays de poursuivre sa mutation numérique.

Depuis le début de l'année 2014, les biotechs françaises montrent des performances exceptionnelles. L'amorçage très positif traduit un engouement croissant pour le secteur. Mieux, la stabilisation des titres sur des valeurs élevées a permis à certaines entreprises d'utiliser le marché boursier comme outil stratégique pour atteindre leurs objectifs par le biais de rapprochements.

Euphorie boursière constatée sur les marchés européens et américains pour les valeurs des entreprises de biotechnologie qui a fait craindre aux autorités de marché un risque de survalorisation : +14% des valeurs technologiques sur le marché Euronext et 17% sur le Nasdaq Biotechnology depuis début 2015. La progression des indices boursiers reflète les bonnes performances commerciales des principaux laboratoires grâce à des innovations thérapeutiques de grande ampleur et des rachats record dans le secteur des biotechs.