Enfant, Samuel Beckett demandait régulièrement à sa mère "à quelle distance se trouve le ciel". Qu'on le regarde allongé dans un champ ou qu'on l'observe au télescope, le ciel reste insaisissable, incommensurable, c'est peut-être ce qui le rend si bouleversant. Sommaire. Christian Grataloup : "Dans les sociétés anciennes, il n'y a pas de calendrier qui ne soit céleste". Mains levées vers les dieux. La bête dans les nuages. Vise le ciel, cow-boy ! Du vent dans le décor. La pensée née des nues. Le ciel blanc sur nous peut s'effondrer... De leurs propres ailes. Folie des grandeurs cosmiques.

La mer qu'on voit danser le long des golfes clairs a des reflets d'argent. Plus que des reflets : des vagues, des voiles, des côtes. Il ne suffit pourtant pas d'être côtier, sans quoi le chant de la mer abonderait en Italie ou en Espagne. Or pour une "Atlantida" à Barcelone combien de "Billy Budd" à Londres ? La côte n'est pas un atout suffisant. Il faut un climat, une flotte, un fonds légendaire... et une tradition symphonique. Notre mer ne tient pas dans un piano ou un quatuor. Elle a besoin d'espace, de brume, de hasard. La mer est un orchestre.

À Lens, Paris et Marseille, trois vibrantes expositions collectives se font l'écho du destin de migrants du monde entier. Peur, souffrance mais aussi espoir émanent des oeuvres d'artistes souvent eux-mêmes déracinés qui à travers ces visions intimes et déchirantes donnent à voir la réalité de l'exil, des premiers pas loin de sa terre jusqu'à l'impossibilité d'un retour espéré.

Dépourvu d'un département consacré à l'histoire de la mode, le Louvre n'en constitue pas moins une source d'inspiration majeure pour les couturiers. A l'heure où il invite des créateurs d'hier et d'aujourd'hui à tisser un dialogue inédit avec ses collections, le musée s'impose plus que jamais comme une boîte à fantasmes, un répertoire de formes inépuisable.

La Fondation Cartier pour l'art contemporain présente la première rétrospective en Europe de Olga de Amaral, artiste de notoriété internationale du Fiber Art. Augmentée d'une présence à la Maison de l'Amérique latine.

« Courageuse », c'est l'adjectif qui sied le mieux à la rétrospective du peintre organisée par le Rijksmuseum, qui, au-delà d'être la plus grande jamais consacrée au « sphinx de Delft » (28 tableaux !), tord le cou aux clichés colportés depuis la redécouverte du peintre au XIXe siècle. Sommaire. A Amsterdam, Vermeer livre ses derniers secrets. Vermeer : deux expositions sinon rien !