Le site vedette, qui a gagné ses galons en 2010, prône la transparence des informations. Mais son organisation, sa gouvernance et ses finances demeurent pour le moins opaques. Et suscitent, à présent, critiques et modèles alternatifs.

Aujourd'hui, il est très facile de se tenir au courant de l'actualité. Depuis quelques années, un terrain est apparu sur cette ″planète″ de l'information : Internet. Qui sont les nouveaux acteurs et les outils en ligne ? En quoi le travail des journalistes est-il différent ?

Révélés par WikiLeaks, les câbles et mémos adressés à Washington par les diplomates en poste à Ankara ne ménagent pas le gouvernement islamo-conservateur, accusé, entre autres, de liaisons dangereuses avec l'Iran.

Les câbles des ambassades américaines publiés par le site Internet ne parlent pas que de politique. Ils s'attardent aussi sur les coulisses de l'économie, où s'activent lobbyistes peu scrupuleux et dirigeants corrompus.

Seuls deux pays africains répondent aux exigences de l'Initiative pour la transparence dans les industries extractives. Mais l'idée de publier les commissions versées par les firmes aux Etat fait de plus en plus consensus.

Avis, en avril 2011, de Jean Lacouture, ancien journaliste et historien, sur le nouveau besoin de transparence de la société de l'information. Alors que les technologies de l'Internet se développent à vive allure et que les usagers mènent de plus en plus une quête de l'information, une exigence de transparence est en train de succéder à une curiosité naturelle. D'abord perçue comme une vertu de la démocratie, cette transparence est en train de se muer en outil d'inquisition.

Scandales financiers, secrets d'État, corruption massive... Suite à l'affaire WikiLeaks qui a éclaté en 2010, les révélations se succèdent. Et le nombre de justiciers du web explose. Avec la création du site AfriLeaks en janvier dernier, le continent entend participer à ce mouvement citoyen 2.0.

Cette forme d'escroquerie sur Internet fait des ravages. Cliquer sur un lien d'hameçonnage ("phishing") peut arriver aux meilleurs d'entre nous : parfois nous sommes pressés, parfois les hackers sont très malins. Quelle qu'en soit la raison, peut-on désigner un responsable ?