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Écrivains -- Pensée politique et sociale

Article

Auteurs
Viry, Marin de Auteur du texte
Date parution pério
2016-05-01
Numéros de page :
5 p. / p. 84-88

Article

Auteurs
Clément, Jean-Paul Auteur du texte
Date parution pério
2016-05-01
A 67 ans, reconnu comme un écrivain majeur du Grand Siècle, Jean de La Fontaine brigua avec quelque imprudence le fauteuil d'académicien de Jean-Baptiste Colbert (...). Le roi refusa de "consommer" l'élection. (...) Une heureuse vacance se produisit avec la mort de Claude Bazin de Bezons. Pour ne pas essuyer un nouvel échec, l'Académie fit savoir à Louis XIV qu'elle souhaitait voir élu Boileau à ce fauteuil. Il le fut à l'unanimité. Le roi donna enfin son accord pour La Fontaine du bout des lèvres. La séance fut agitée.
Numéros de page :
4 p. / p. 49-52

Article

Auteurs
Darcos, Xavier Auteur du texte
Date parution pério
2016-05-01
Deux forces souveraines commandent à l'espèce humaine, et règlent partout les destinées : le pouvoir et le génie, écrivait Nicolas de Chamfort, le pouvoir qui "subjugue les hommes par les hommes, maîtrise par les forces qui lui sont confiées les forces qui lui résistent" ; et l'action du génie, "qui est plus lente, mais plus forte et plus sûre". Dans la Rome antique, cette idée allait de soi : l'influence des littérateurs, des versificateurs surtout, y fut constamment sollicitée. Même un raisonneur comme Cicéron chercha un poète qui immortaliserait en vers grecs sa lutte contre Catilina.
Numéros de page :
13 p. / p. 36-48

Article

Auteurs
Cronk, Nicholas Auteur du texte
Date parution pério
2016-05-01
S'il conteste le pouvoir, Voltaire a toujours cherché à s'attirer les bonnes grâces des aristocrates et des monarques, une attitude digne du parfait courtisan.
Numéros de page :
8 p. / p. 53-60

Article

Auteurs
Clément, Jean-Paul Auteur du texte
Date parution pério
2016-05-01
Qu'ils se nomment Germaine de Staël, François-René de Chateaubriand ou Benjamin Constant, tous trois furent marqués par la révolution française et Napoléon, son héritier naturel. Germaine de Staël retirée à Coppet. Chateaubriand rejeté sur les côtes anglaises dans un exil douloureux de 1793 à 1800. L'opportuniste Benjamin Constant, d'abord rallié à Napoléon Bonaparte, puis exclu du Tribunat et réfugié à Coppet.
Numéros de page :
11 p. / p. 80-93

Article

Auteurs
Hovasse, Jean-Marc Auteur du texte
Date parution pério
2016-05-01
Napoléon fascine très jeune Victor Hugo. De là date la relation particulière qu'entretient le poète avec le pouvoir, affirme Jean-Marc Hovasse. Influencer les opinions et les gouvernants, telle est la mission qu'il s'assigne.
Numéros de page :
8 p. / p. 61-68

Article

Date parution pério
2016-05-01
Je n'ai point de sceptre, disait Voltaire, mais j'ai une plume. Face au pouvoir, l'écrivain se courbe ou se dresse. La postérité retiendra ceux qui auront fait preuve de courage et oubliera les cohortes de froussards ou d'opportunistes qui peuplent les rangs des gens de lettres, comme le rappelle ironiquement Patrick Besson. Sommaire. "Il n'y a pas de dictature sans consentement". Auguste : la divinisation littéraire du pouvoir. Jean de La Fontaine et le roi, éloge et ironie. Voltaire et les ambivalences du courtisan. Victor Hugo dictateur. Du sacre de l'écrivain à la mort de l'auteur.
Numéros de page :
81 p. / p. 27-107

Article

Auteurs
Clément, Jean-Paul Auteur du texte
Date parution pério
2016-05-01
Qu'ils se nomment Germaine de Staël, François-René de Chateaubriand ou Benjamin Constant, tous trois furent marqués par la révolution française et Napoléon, son héritier naturel. Germaine de Staël retirée à Coppet. Chateaubriand rejeté sur les côtes anglaises dans un exil douloureux de 1793 à 1800. L'opportuniste Benjamin Constant, d'abord rallié à Napoléon Bonaparte, puis exclu du Tribunat et réfugié à Coppet.
Numéros de page :
11 p. / p. 69-79

Article

Auteurs
Rouart, Jean-Marie Auteur du texte
Date parution pério
2016-05-01
Si la France a une particularité, c'est bien l'importance que revêt pour elle la littérature au coeur même de l'État et dans le coeur des Français. Au point que l'on pourrait même dire que la France est une création littéraire. Une invention des poètes et des écrivains autant qu'une réalité géographique, historique et politique. Charles de Gaulle a popularisé cette image en évoquant "l'idée" de la France, principe qu'il a d'ailleurs mis en pratique en incarnant lui-même la France à Londres, hors donc du territoire français et de l'État légal siégeant dans un pays alors occupé...
Numéros de page :
6 p. / p. 94-99

Article

Auteurs
Besson, Patrick Auteur du texte
Date parution pério
2016-05-01
L'écrivain est un lâche. La preuve : il écrit. S'il était courageux, il vivrait. Par peur des coups du sort, il s'est mis à l'écart. C'est un juge de touche : il court d'un bout à l'autre du terrain de foot sans pouvoir y pénétrer pour taper dans le ballon de la vie. Écrire et vivre sont des activités contradictoires, c'est pourquoi les gens qui vivent ne savent pas écrire. C'est le travail d'une vie. D'une vie de lâche. (...)
Numéros de page :
2 p. / p. 100-101

Article

Auteurs
Viry, Marin de Auteur du texte
Date parution pério
2016-05-01
"Allô, Marius ? Je te le dis parce que je pense que c'est important que tu le saches : tu dînes avec le président ce soir. - Ah ! bonsoir monsieur, je vois qui vous êtes mais je ne crois pas que nous nous connaissions... - Oui alors Marius, écoute, ne fais pas l'enfant, hein ? On se connaît même si on ne s'est jamais rencontrés, le président te lit - enfin il ne te lit pas mais il te lit parce que politiquement là tout de suite et parce que je lui dis, il faut qu'il fasse semblant de te lire comme plein d'autres auteurs dans ton genre plus ou moins baroque. (...)
Numéros de page :
6 p. / p. 102-107

Article

Auteurs
Clément, Jean-Paul Auteur du texte
Date parution pério
2016-05-01
A 67 ans, reconnu comme un écrivain majeur du Grand Siècle, Jean de La Fontaine brigua avec quelque imprudence le fauteuil d'académicien de Jean-Baptiste Colbert (...). Le roi refusa de "consommer" l'élection. (...) Une heureuse vacance se produisit avec la mort de Claude Bazin de Bezons. Pour ne pas essuyer un nouvel échec, l'Académie fit savoir à Louis XIV qu'elle souhaitait voir élu Boileau à ce fauteuil. Il le fut à l'unanimité. Le roi donna enfin son accord pour La Fontaine du bout des lèvres. La séance fut agitée.
Numéros de page :
4 p. / p. 49-52