En s'appuyant sur les approches phénoménologiques de l'empathie et de la vulnérabilité, les textes présentés dans cet ouvrage offrent une réflexion renouvelée sur le sujet, son être au monde et sa relation aux autres. Le sujet se façonne dans l'épreuve de sa propre vulnérabilité comme dans le soin qui le met en présence de la souffrance d'un autre. Le désir, la confiance, l'amour, la blessure, la compassion, la responsabilité. la chair et la liberté sont autant de notions réinterrogées à la lumière de ces expériences. Les contributions de ce volume sont animées par une exigence commune : se tenir au plus près de ces phénomènes et de ces rencontres pour en décrire la genèse et le sens. et questionner à nouveau les perspectives métaphysiques, anthropologiques et éthiques à partir desquelles toute relation contribue à transformer les sujets qui la vivent et le monde qui leur est commun.

Si l'accélération constitue le problème central de notre temps, la résonance peut être la solution. Telle est la thèse du présent ouvrage, lequel assoit les bases d'une sociologie de la " vie bonne " – en rompant avec l'idée que seules les ressources matérielles, symboliques ou psychiques suffisent à accéder au bonheur. La résonance accroît notre puissance d'agir et notre aptitude à nous laisser " prendre ", toucher et transformer par le monde. Soit l'exact inverse d'une relation instrumentale et " muette ", à quoi nous soumet la société moderne. Car en raison de la logique de croissance et d'accélération de la modernité, nous éprouvons de plus en plus rarement des relations de résonance. De l'expérience corporelle la plus basique aux rapports affectifs et aux conceptions cognitives les plus élaborées, la relation au monde prend des formes très diverses : la relation avec autrui ; la relation avec une idée ou un absolu ; la relation avec la matière ou les artefacts. Tout en analysant les tendances à la crise – écologique, démocratique, psychologique – des sociétés contemporaines, cette théorie de la résonance renouvelle de manière magistrale le cadre d'une théorie critique de la société.

L'éthologue F. de Waal montre en quoi l'empathie, ou instinct de compassion, n'est pas l'apanage exclusif de l'homme, mais est partagé par les singes, les éléphants, les dauphins...

Une série de cas pratiques pédagogiques illustrant la façon dont l'auteur a appris à des écoliers, à des collégiens ainsi qu'à des mineurs incarcérés, comment ressentir physiquement l'empathie à travers le partage des émotions. Il propose ainsi d'articuler en classe le travail sur les sentiments et l'acquisition des connaissances. ©Electre 2024

Partant du constat que la violence est de plus en plus quotidienne en classe, l'auteur présente un protocole mis au point dans des écoles et des collèges afin de restaurer l'empathie et la vie en groupe. De nombreux exercices concrets sont ainsi proposés pour favoriser les échanges et le dialogue. ©Electre 2015