Un été avec Bava, à qui la Cinémathèque rend hommage jusqu'au 28 juillet 2019 tandis que Théâtre du Temple a sorti en salle le 3 juillet trois films en version restaurée : "La Ruée des Vikings" (1961), "Les Trois Visages de la peur" (1963) et "Six Femmes pour l'assassin" (1964).

Camille Bui livre la critique du dernier film brésilien de Kleber Mendonça Filho et de Juliano Dornelles, "Bacurau" dans l'article intitulé "Le village global". "Ecouter le présent" est un entretien accordé par les deux réalisateurs aux "Cahiers du cinéma".

Qu'il explore le film noir - "The Yards" et "La nuit nous appartient" -, le récit d'aventures picaresques - "The Lost City of Z" - ou, ici, la science-fiction, James Gray est un cinéaste d'une formidable cohérence thématique. Car son oeuvre épouse souvent la trame classique, au sens de la tragédie grecque, d'une quête du père et, plus fondamentalement, des origines.

La première rétrospective française de Richard Linklater, qui se tient au Centre Pompidou du 22 novembre 2019 au 6 janvier 2020, vient à point nommé pour cerner un peu mieux une oeuvre qui ne nous est parvenue que de manière lacunaire. Identifié comme parrain de la scène d'Austin (voir les "Cahiers" d'avril 2013, pour notre première rencontre avec lui), Linklater a visité une multitude de genres (du "teen movie" à la S.F.

Hormis les habitués de la Cinémathèque française (mais c'était en 2007 ! ) et de quelques festivals, le public français ne connaît guère l'ampleur de l'oeuvre de ce cinéaste russe singulier qu'est Alexandre Sokourov. Au mieux les films dits "de fiction" de "La Voie solitaire de l'homme" (1978) à "Francofonia" (2015) et bien peu les "documentaires" qui constituent pourtant une grande partie de sa production (mais on sait qu'il critique ces dénominations, préférant parler de cinéma "joué" et " non joué").

A 37 ans, la cinéaste française a remporté la Palme d’or à Cannes pour « Titane », film choc et gore sur une danseuse qui cache dans son crâne une prothèse en métal.

Lorsque le premier long métrage d'Arthur Harari, "Diamant noir", est sorti en 2016, "Positif" a aussitôt remarqué sa singularité. Le réalisateur y reprenait les codes du film noir, tout en insufflant une modernité qui en faisait une entreprise singulière. Avec "Onoda", son nouveau projet, Arthur Harari ne déçoit pas les attentes. Au contraire, l'ambition de son scénario et la précision de sa mise en scène épurée prouvent que le cinéma français a désormais affaire à une personnalité et à un talent avec lesquels il faut compter. Sommaire.

Avec "Suprêmes", son film retraçant les débuts du groupe de rap NTM, la réalisatrice Audrey Estrougo raconte comment la jeunesse des cités dionysiennes a pris le micro pour se faire entendre.

Le réalisateur de 45 ans revisite le cinéma de genre pour mieux aborder la question du racisme aux Etats-Unis. "Nope", son nouvel opus, en salle le 10 août 2022, détourne les codes dlu film d'invasion extraterrestre pour réhabiliter un point de vue afro-américain largement occulté par Hollywood.

À mi-chemin entre la romcom et le film de casse, "L'Innocent" marque un tournant dans la filma de Louis Garrel. Son quatrième long métrage est une comédie qui flirte avec le burlesque et la fantaisie, et impose un univers bien particulier. L'acteur-réalisateur nous raconte son rapport au genre et la manière dont il a construit le film le plus abouti de sa jeune carrière.

À l’occasion de « Second Tour », l’électron libre du cinéma français s’est choisi comme personnages principaux un candidat à la présidentielle qui cache (trop) bien son jeu et une journaliste en disgrâce. Pourquoi cette fable politique ? Entretien sans langue de bois.