Professeur en classe prépa, Jean-Paul Brighelli soutient les grandes écoles. Président de Paris II, Louis Vogel défend l'université. Mais tous deux rêvent d'une alliance de leurs institutions.

Suivre des études tournées vers l'étranger reste l'une des marques de fabrique des grandes écoles de commerce et d'ingénieurs. Zoom sur ces deux filières qui offrent à leurs élèves de multiples possibilités d'expatriation durant leur cursus.

Le directeur de l'une des plus grandes écoles de gestion livre sans détour les enjeux et défis de ce type de formation

Sur les mutations actuelles des grandes écoles, les stratégies déployées et les mouvements qui animent le marché, les réflexions de leur fédérateur.

Réflexion, en octobre 2010, sur l'enseignement supérieur et la relation entre les grandes écoles et les universités, en France, où une priorité absolue est accordée aux grandes écoles qui reçoivent 20% des budgets alors qu'elles ne représentent que 5% des étudiants.

Sommés par le gouvernement d'intégrer davantage d'élèves boursiers, les établissements cotés modifient peu à peu leurs procédures de recrutement. Ils s'ouvrent non sans inquiétude à la mixité sociale.

Ce commentaire du livre de Pierre Veltz, "Faut-il sauver les grandes écoles ?", éclaire les enjeux du débat en cours sur l'autonomie des universités. Sans se limiter à la question institutionnelle de l'organisation de l'enseignement supérieur, il faut comprendre l'héritage de la formation à l'excellence conçue en France et le confronter aux défis économiques mais aussi géographiques et politiques de la mondialisation pour dégager les stratégies d'avenir.

Non, les inégalités sociales à l'école ne se sont pas creusées. Il y a même un léger mieux. C'est ce qu'affirme l'auteur d'une étude choc sur l'élite scolaire. Polémiques en perspective.

Pour enrayer la domination culturelle et scientifique anglo-saxonne, il faut d'urgence de nouveaux moyens pour nos universités et nos écoles : nous ne sommes qu'au 15e rang des pays de l'OCDE pour les dépenses par étudiant.