Sur les collines de Dogubayazit, à l'extrême est de la Turquie, quatre enfants sont morts de la grippe aviaire. Ce n'est pas encore la pendémie annoncée, mais les foyers se multiplient dans la confusion.

On savait que la grippe aviaire pouvait contaminer les félidés. Mais le risque qu'un de nos animaux de compagnie nous transmette le virus est négligeable.

1 000 euros par mois pour 57 heures hebdomadaires, la crise frappe les aviculteurs, déjà fragiles.

L'épizootie de grippe aviaire est la quatrième crise sanitaire qui, depuis 2000, frappe plusieurs segments de l'économie française et mondiale.La France est l'un des premiers pays à s'être doté d'un plan grippe dont le budget atteint 600 millions d'euros.

Au coeur de l'actualité, la grippe aviaire suscite des inquiétudes dans le monde entier. Si elle touche généralement les animaux, on évoque aujourd'hui la possibilité d'un futur passage à l'homme.

Si les scientifiques savent qu'une transmission interhumaine du virus H5N1 est possible, ils ne peuvent la prévoir. A l'heure actuelle, malgré l'infection de dizaines de millions de volailles dans le monde en trois ans, seuls 200 cas humains ont été signalés.

Elle affole tout le monde, mais tue surout des oiseaux. Et pourtant le monde se prépare à une épidémie touchant les humains.

Ce virus, nouveau pour l'homme, ne se propage pas comme les virus "classiques" de la grippe.

Ce n'est encore qu'une menace. Un cauchemar des scientifiques. Mais déjà les gouvernements ont décrété la mobilisation générale. Quels dangers pour nous si le virus qui frappe aujourd'hui les oiseaux venait à muter et - pis - devenait transmissible d'homme à homme ?