Les centres d'affaires sont à l'entreprise ce que l'hôtel est au particulier. Un dépannage pour des collaborateurs en déplacement, une surface temporaire en cas de travaux. Mais surtout une absence totale de bail commercial à signer. Bref l'éternelle flexibilité recherchée en temps de crise serait atteinte.

Analyse du paradoxe qui touche en 2014 le marché français de l'immobilier d'entreprise : alors que l'investissement se porte bien (3,6 milliards d'euros échangés au 1er octobre), le locatif reste à la peine avec des loyers en baisse. Une conjoncture qui fait les affaires des entreprises intéressées par une implantation dans un quartier central à moindre coût. Pour autant, la tendance majoritaire est à la délocalisation en périphérie des villes.

Perspectives de développement relativement limitées pour les acteurs de l'immobilier logistique, en France, dans un environnement économique particulièrement difficile. A la fin du 3e trimestre 2014, la demande placée atteint 1 530 000 m2, soit une baisse de 9% par rapport à la même période en 2013. Pour autant, la rentabilité délivrée par les actifs immobiliers de logistique est attractive comparée à l'immobilier résidentiel ou les bureaux par exemple. Le taux de rendement annuel atteint entre 7 % et 8 % pour des entrepôts prime.

Reprise, en 2013, du marché français de l'immobilier logistique, après une année 2012 historiquement faible, grâce notamment à quelques projets de grande envergure menés dans des régions situées en dehors des marchés traditionnels. La tendance actuelle est à la massification, afin de mutualiser les équipements et les flux, et donc d'optimiser les coûts.