En 2013, Jonathan Coe, figure de cette rentrée étrangère, publiait dans "London Review of Books" un article clairvoyant dans lequel il analysait comment la satire politique servait le personnage de Boris Johnson, même quand elle était dirigée contre lui. L’écrivain lui promettait alors un grand avenir...

A 5 ans, Boris Johnson voulait être le roi du monde. Le voici au 10 Downing Street...

Instigateur du Brexit, féru de mathématiques, "Dom" a fait roi celui qui est devenu le Premier ministre britannique, avant de précipiter sa chute.

L’ex-Premier ministre britannique a démissionné de son poste de député avec fracas, le 9 juin 2023. Mais son ton offensif laisse entrevoir l’ambition d’un retour que personne ne souhaite, soupire ce penseur politique anticonformiste.

Depuis la Seconde Guerre mondiale, le conservatisme britannique a suivi deux directions principales. Jusque dans les années 1970, les "tories" sont restés plutôt fidèles à la doctrine "one-nation" que l'on attribue traditionnellement à Disraeli. Pour l'ancien Premier ministre de la reine Victoria, les conservateurs ne devaient pas nier les méfaits de la révolution industrielle sur les classes laborieuses. Les plus aisés avaient donc une obligation morale de leur venir en aide en vertu d'un sentiment assez paternaliste. Le but était de préserver la stabilité sociale et l'ordre public.

Critiqué pour ses frasques, le premier ministre britannique Boris Johnson se trouve tiraillé par deux des phénomènes l’ayant conduit au pouvoir : la volonté des libre-échangistes londoniens de projeter le royaume sur les marchés internationaux ; la conscience d’un déclassement dans les régions du nord de l’Angleterre. Deux forces opposées alimentant pourtant le nationalisme anglais.

Son successeur va devoir tout reconstruire, à commencer par la confiance avec son peuple et ses partenaires européens. Sommaire. Après Boris Johnson, le difficile retour au réel. Comment Boris Johnson, populiste élitiste, a abîmé la démocratie. Economie : les premiers effets du Brexit. David Goodhart : "Johnson fut une sorte de Premier ministre de guerre". Alastair Campbell : "Cet homme inconsistant sera oublié mais le Brexit restera en vigueur". Les sept vies de Boris Johnson. Quel avenir après Downing Street ? Succession : la course est ouverte. Anthony C.

Le Premier ministre Boris Johnson ne fait pas recette dans cette nation britannique, où l'on se prend à rêver de sécession, à quelques mois d'élections locales cruciales.

A l'occasion de la publication de ses Mémoires, l'ex-Premier ministre britannique revient, en exclusivité pour "L'Express", sur les Etats-Unis, l'Ukraine, le Brexit ou le président Macron.

Depuis son accession au pouvoir, le Premier ministre britannique joue le « hard brexiter », décidé à sortir son pays de l'UE dans moins de trois mois, quelles que soient les circonstances. A Londres. tout semble possible. Mais le « bluff » est un mot d'origine anglaise. Sommaire. Boris Johnson, le ''bad boy'' de l'Europe. "Les chiffres ne l'intéressent pas : il ne les croit pas". L'Europe face à "BoJo".