Déporté enfant puis exilé à New York, l'écrivain roumain livre ses impressionnants mémoires, autour de l'idée de retour dans le pays qu'il a fui.

L'écrivain nobélisable nous a reçu à Bucarest. Il évoque la Roumanie, le néopopulisme, Trump, le Brexit...

Déporté, persécuté par la censure, Norman Manea a fui la Roumanie et s'est installé aux Etats-Unis, où il enseigne la littérature. Son journal, "Le retour du Hooligan", est un chef-d'oeuvre.

Rencontre avec Norman Manea, l'un des plus grands écrivains roumains d'aujourd'hui, qui vit désormais à New York. Dans "Le Retour du hooligan", il raconte son voyage à Bucarest en 1997, après dix ans d'exil.

L'écrivain roumain exilé à New York, Norman Manea, publie "Le Retour du hooligan".

Dans le sillage du dossier consacré à Ghérasim Luca, poète natif de Bucarest, "Europe" s'est penché sur la vie littéraire roumaine contemporaine. Les auteurs, ayant ou non connu le communisme, dressent des chroniques de la vie en Roumanie, s'essaient à la fiction ou à la poésie. Extraits et décryptages des oeuvres de Gabriela Adamesteanu, Dan Lungu, Florina Ilis, Norman Manea, Marius Daniel Popescu, Nora Iuga.

Un recueil de textes critiques entremêlant, les interrogations qui hantent l'oeuvre de Manea. Il y explore le dépaysement qui désormais le constitue, la langue qui le traverse, ses camaraderies littéraires, ses lectures lumineuses, les forces inépuisables de la littérature, la résistance obligatoire, les traumatismes féconds qui le disloquent et le recomposent sans fin. L'exil est impossible, nous dit-il, et pourtant...