Une nouvelle génération d'hommes et de femmes politiques prenant modèle sur l'ancien président américain prolifère dans son ombre tutélaire. Ils s'apprêtent, à la faveur des élections de mi-mandat le 8 novembre 2022, à décrocher des sièges de gouverneur, secrétaire d'Etat, sénateur... Une déferlante qui menace la démocratie.

Lors de son investiture le 20 janvier 2021, Joe Biden a rendu un hommage aux 400000 victimes de la Covid-19. Un an plus tard, la barre des 80000 victimes est franchie malgré l'impulsion considérable que le nouveau président s'est efforcé de donner à la campagne vaccinale. Quelle sont les leçons à tirer de ce bilan en demi-teinte ?

Alors que les États-Unis revivent le match électoral tendu de 2020, le regard sur le passé du pays permet de comprendre la nouveauté de certains sujets et la permanence de préoccupations plus traditionnelles. L'historien Romain Huret, président de l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS) et spécialiste des États-Unis, nous éclaire sur ces enjeux.

Emeutes raciales, récession, Covid... Les rebondissements de la campagne dépassent l'imagination des meilleurs scénaristes de Hollywood et favorisent Joe Biden. Mais gare à Trump, il n'est jamais aussi bon que dans l'adversité... Sommaire. Où nous mène l'Amérique. Les nouveaux visages de la génération anti-Trump. Biden-Obama, même combat ? Autocensure au "New York Times".

"Quiconque observerait de loin les événements de la dernière décennie - ce pourrait être un extraterrestre ou un historien du futur - aurait de quoi être impressionné par la façon dont les habitants de la nation la plus puissante du monde ont pu si méticuleusement foutre en l'air leur société." Aussi cru soit-il, le verdict de l'ànthropologue américain Peter Turchin dans son dernier essai, "Le Chaos qui vient", serait presque rassurant : alors que l'élection présidentielle touche à son dénouement, quelque chose continue en effet de nous échapper dans le spectaculaire délitement d'une démocrati

Donald Trump sera le 47e président des États-Unis. À l’issue d’une campagne complètement folle et d’une rare violence, le candidat républicain a revendiqué sa victoire sur Kamala Harris avant même la proclamation officielle des résultats. Son second mandat s’annonce pire que le premier, s’inquiète la presse anglo-saxonne, dans un pays plus divisé que jamais. Bien loin du rêve américain. Sommaire. L'expression d'une souffrance. Le pays de Trump, un point c'est tout. La presse étrangère dans l'expectative. Vous ne l'avez pas pris au sérieux ? Vous allez le regretter.

Éminent spécialiste du fascisme et de la France de Vichy, l’historien américain Robert Paxton pensait l’appellation galvaudée et inadéquate pour décrire Donald Trump. Aujourd’hui, il s’alarme de ce qu’il voit monter sur l’échiquier politique mondial – et en particulier du phénomène "trumpiste" aux États-Unis.

Pour constituer son futur cabinet, le président élu a choisi des agents provocateurs prêts à se muer en exécuteurs de sa vengeance contre les institutions, souligne ce quotidien de la côte Ouest. Sommaire. Trump réunit une équipe de vengeurs. Elon Musk, le "meilleur pote en chef". Carton plein à Washington.

Qu'elle soit démocrate ou républicaine, la nouvelle administration poursuivra son mouvement isolationniste.

A l'occasion de la publication de ses Mémoires, l'ex-Premier ministre britannique revient, en exclusivité pour "L'Express", sur les Etats-Unis, l'Ukraine, le Brexit ou le président Macron.