Tour d'horizon des avantages offerts par les deux statuts à disposition des travailleurs indépendants en France : le portage salarial et la micro-entreprise. Selon la provenance du travailleur indépendant, l'une ou l'autre solution est à prévoir. Le portage s'inscrit dans la lignée du salariat classique, apporte un accompagnement et la prise en charge des déclarations sociales. Le micro-entrepreneur facture lui-même ses prestations et fait ses déclarations sociales. Il est soumis à un plafond de ressources, n'est couvert que par une protection sociale limitée.

Bonne santé du secteur du portage salarial, en France, qui affiche un taux de croissance annuel de 10%. Cette formule s'adresse majoritairement à des cadres en reconversion, mais aussi à des retraités souhaitant exercer une activité ponctuelle, voire à de jeunes diplômés. Elle permet d'exercer son activité de façon autonome, mais sans les contraintes et les risques inhérents à la création d'entreprise. Le statut de porté offre ainsi un cadre plus souple et plus sécurisant. Mais attention à bien choisir sa société de portage, toutes ne proposant pas le même niveau de services.

Succès rencontré par le portage salarial, en France, une solution désormais largement considérée comme un levier de modernisation du marché du travail, qui a progressé de 40% entre 2012 et 2014 et concerne entre 50 000 et 60 000 personnes, à temps plein ou partiel. La solution est largement plébiscitée par les anciens salariés qui créent leur entreprise, ces derniers continuant ainsi de bénéficier du régime général et des avantages qui y sont liés, notamment les droits au chômage.