Les enfants apprennent mieux à faire du vélo quand on retire roulettes et pédale. Et dans une multitude de situations, soustraire est plus efficace qu'ajouter. Seul problème : notre cerveau ne l'entend pas ainsi...

Avoir une bonne mémoire, c'est bien. Avoir une bonne connaissance de sa mémoire, c'est mieux ! Telle est la « métamémoire »,ensemble de savoirs que l'on a sur ses propres processus de mémorisation, leurs forces et leurs faiblesses. Une qualité déterminante dans les études et dans la vie, qui peut se développer.

A l'avant de notre cerveau, un petit groupe de neurones travaille à constituer notre identité. Il puise des souvenirs dans le passé, les assemble de façon aussi cohérente que possible, et projette une image de nous dans l'avenir. Mais quelle est la fonction ultime de cette construction ?

Bien sûr, le nationalisme, le racisme, le sexisme ou l’homophobie ont de multiples causes. Elles sont sociales, économiques, culturelles… Mais la permanence des guerres et des discriminations à travers l’histoire interpelle : n’y a-t-il pas aussi autre chose en jeu, qui tient à notre nature profonde ? C’est en effet ce que les chercheurs ont découvert, à travers ce qu’ils qualifient de « biais tribal » : une tendance à favoriser le groupe auquel on appartient, même quand il est totalement artificiel – parfois construit par simple tirage au sort dans les expériences !

Notre cerveau aime se reposer sur des routines et des habitudes, car cela lui fait économiser de l’énergie et peut se révéler efficace dans bien des situations. Mais parfois, il faut savoir reconfigurer ses réseaux de neurones pour s’adapter aux changements et éviter de vieillir trop vite. Comment s’y prendre ?

On nous l’a bien souvent répété : il est impoli de montrer du doigt, peu élégant de parler avec les mains ou encore de s’agiter sur sa chaise quand on assiste à un cours. À tort. Car en joignant le geste à la parole, ou à l’écoute, nous apprenons plus efficacement. Plusieurs études l’attestent...

Un mot mal orthographié, une erreur de calcul sur une copie : les bons élèves « sentent », quand quelque chose ne va pas. Cette capacité dite « experte », cousine de l’intuition, est le fruit d’une maturation cérébrale spécifique qu’il est possible d’encourager en utilisant les bonnes méthodes.

Pourquoi sommes-nous parfois si réceptifs aux phrases savamment tournées mais totalement vides de sens ? Cette question fait actuellement l'objet d'études poussées en psychologie. Mauvaise nouvelle : être intelligent ne suffit pas pour être protégé contre le « bullshit ».

Depuis cinquante ans, la littérature la philosophie et le discours public ont donné une préférence de plus en plus nette aux terme liés à l'affect, au détriment de ceux qui se rapportent à la logique. Une vraie menace pour notre capacité à créer du consensus autour de forts enjeux collectifs.

A l'heure du tourisme spatial, une autre forme de voyage pourrait profiter aux écoliers : être simplement « dans la lune»... pour mieux apprendre.

Juste après avoir assisté à un accident de la route, on vous annonce que vous allez devoir témoigner. Mais à ce moment-là, un individu surgit et vous demande de tirer une carte pour une loterie. Sans le savoir, le nombre que vous allez tirer influera sur votre souvenir de la vitesse du véhicule lors de l’accident…

Qu'est-ce qui peut pousser un individu à en tuer un autre lorsque ses opinions ne lui plaisent pas ? Trois pistes d'explications ont été testées par les psychologues.