Madame W. laisse systématiquement ce qui se trouve dans la partie gauche de son assiette. Et pour cause : pour elle, seule une moitié du monde existe, celle située à sa droite !

Selon la « théorie du poisson rouge », nous serions incapables de nous concentrer plus de quelques minutes d'affilée. Cela reste à voir. En tout cas, il suffit de faire des pauses au bon moment pour happer ces « bulles d'attention » à l'existence si brève .

L’incendie de l’usine Lubrizol de Rouen révèle un trait distinctif des théories du complot : leur capacité à infecter nos cerveaux en situation de grande incertitude.

S'interroger sur le nombre de cheveux qu'il y a sur une tête, ou sur le poids des nuages : inutile ? Pas du tout. Les dernières découvertes en neurosciences montrent qu'il faut absolument favoriser la curiosité sous toutes ses formes, à tout âge.

Une étude sur l'apprentissage du violoncelle montre que notre cerveau est toujours actif en apprenant, même lorsqu'il ne fait que regarder ou écouter.

Le jeu est le grand bâtisseur du cerveau, à tout âge. Il nous pousse à explorer nos possibilités et à apprendre, grâce au plaisir libéré par notre système de récompense. Depuis l’éternel cache-cache qui stimule notre théorie de l’esprit (savoir ce que sait ou ignore l’autre) à certains jeux vidéo d’action qui amélioreraient nos capacités d’attention, nous avons tout à gagner à comprendre que la vie est un jeu ! Sommaire. Pourquoi jouer est indispensable ? Un instinct câblé dans le cerveau. Le jeu est un démultiplicateur d'apprentissages.

L'ouvrage "L'art de faire confiance" voudrait promouvoir un "contrat entre la science et les citoyens" (Odile Jacob, 2020). Un sujet d'actualité, à l'heure où le doute constitutif de la science se heurte au doute de la méfiance généralisée, base du complotisme et de la "vérité alternative". Et cela concerne au plus haut point l'école. Entretien avec les auteurs.

A l'heure où de nombreux Français ne sont toujours pas sûrs de vouloir se faire vacciner, une « stratégie » cognitive semble efficace : se projeter dans un futur proche et se demander ce qu'on regretterait le plus, entre l'avoir fait ou pas...

Comment nier le réchauffement climatique, la théorie de l'évolution ou les ravages de la pandémie de Covid ? Etonnamment, les méthodes sont les mêmes dans tous les cas et comportent six étapes. Leur but : décrédibiliser la parole scientifique et installer des pseudoexperts à la place des personnes compétentes.

Notre capacité à retenir de nouvelles informations dépend certes de la complexité de ces dernières, mais aussi de la charge cognitive suscitée par l’apprentissage. Charge qu’il est possible de minimiser grâce à quelques techniques simples.

Dès qu’on doit faire un exercice en temps limité, la performance baisse. Pour ne pas s’effondrer, il faut connaître les pièges que nous tend notre cerveau dans la perception du temps.

Pour apprendre à parler, à danser ou à jouer de la musique, le cerveau s'organise sur trois échelles de temps, allant de quelques millisecondes à plusieurs minutes. Les connaître aide à devenir un « expert » dans son domaine.