Pour l'auteur des "Maximes", l'amour-propre est le pilier de notre vie mentale et nous pousse à tout interpréter sous un jour qui nous est favorable. Plusieurs siècles plus tard, les neuroscientifiques découvriront le fonctionnement cérébral de ce biais cognitif.

Repérer un visage instantanément dans une foule, après l'avoir vu une seule fois des années plus tôt : ce pouvoir est donné à de rares personnes, les «superphysionomistes». Leurs services sont loués au prix fort par les polices de nombreux pays. Sommaire. Les super-physionomistes. Nés pour se reconnaître. La découverte du code des visages.

Le verre peut être à moitié vide ou à moitié plein. Tout dépend du contexte dans lequel on l'envisage. Un effet parfaitement étudié par les psychologues et que l'on peut manipuler à souhait.

Jerome Seymour Bruner nous a quittés en 2016 dans sa 101e année. Psychologue éminent, il était un pionnier de la « révolution cognitive », à la fin des années 50, qui a changé notre compréhension de ce qui conditionne l'activité intellectuelle humaine, le fait de donner sens à un mot ou à une réalité complexe, d'imaginer, d'interpréter, d'inventer.

Une technique révolutionnaire, la réactivation mnésique, permet de renforcer certains souvenirs pendant le sommeil, grâce à des sons discrets ou des odeurs.

Depuis l’instauration du socle commun et l’incitation des enseignants à mettre en œuvre des «  tâches complexes  » dans leurs classes, on assiste à un foisonnement de propositions, personnelles et institutionnelles. Un dossier pour poursuivre la réflexion et nous aider à faire des choix pédagogiques et didactiques plus pertinents. Sommaire. Au-delà des modes, les enjeux (éditorial). COMPLEXE ? PAS SI SIMPLE... La construction du problème. Simple ou complexe, oui mais pour qui ? Une leçon qui vaut bien un fromage. A quelle tâche répond l’élève ? Coopération contre passivité.

L’exploration cérébrale de notre fonctionnement cognitif révèle sa complexité et ses paradoxes. Ainsi, les illusions de la perception entraînent des erreurs que l’enfant doit apprendre à inhiber pour raisonner. Les automatismes résultant de tout apprentissage sont à la fois un avantage – ils évitent au cerveau d’explorer à chaque instant le choix des possibles –, mais aussi un frein à la créativité – ils ralentissent l’adaptation à des situations nouvelles. Quant aux émotions, elles modulent tellement notre activité cérébrale qu’elles peuvent biaiser nos jugements et nos prises de décision.

Le psychiatre Serge Tisseron, spécialiste de notre rapport aux écrans, observe que l'agent conversationnel reproduit les biais de la communication humaine.

Certaines personnes voient le A rouge, le E vert et la première lettre de leur prénom en rose ! Ce phénomène résulterait d’un remodelage des connexions cérébrales liées à l’apprentissage. Il serait dès lors possible de créer de telles connexions afin d’améliorer les capacités de mémoire de tout un chacun.

Devant une situation nouvelle, notre cerveau adopte spontanément plusieurs points de vue différents. C’est en favorisant toujours le même que l’on devient intolérant.

On raconte des histoires aux enfants, et puis on cesse une fois qu’ils sont capables de lire par eux-mêmes. Pourquoi ? s’interroge cette journaliste flamande, qui nous invite à poursuivre ce rituel à l’âge adulte.