L'affacturage inversé, également appelé reverse factoring, se développe progressivement en France. Cette solution de financement mise en place à l'initiative du client à destination de ses fournisseurs permet de réaliser un échange gagnant-gagnant, tout en réduisant fortement les délais de paiement. Il s'agit de se faire régler par l'intermédiaire d'une société tiers, le factor, qui procède au règlement des factures de manière anticipée.

Le président et propriétaire de Lactalis, géant du lait et du fromage, refuse toute interview depuis dix-sept ans. Pour "Le Point", il raconte l'histoire de son groupe, ses ambitions, son rapport à l'argent et ses relations avec les agriculteurs.

L'affacturage pourrait soulager les entreprises lors de la crise de Covid-19, en leur permettant de payer plus rapidement leurs factures aux fournisseurs. Le "reverse factoring", ou affacturage inversé, s'inscrit dans cette même tendance. Le paiement est délégué à un factor, que l'entreprise rembourse ensuite. Cette pratique, déjà favorisée par la loi Pacte de 2019 pour que les fournisseurs soient payés plus vite, est amenée à prendre de l'ampleur avec la crise afin de limiter les risques de défaillance des fournisseurs en raison de factures non payées.

Furieux d’être privé du label illégal "fabriqué en Normandie", grâce auquel il a pu vendre des millions de plâtres pasteurisés, le groupe Lactalis se venge via une campagne de pub dont le coût est supporté par les producteurs de lait payés une misère.

Maillons complémentaires de la chaîne agroalimentaire, les agriculteurs et industriels travaillent ensemble. Si les relations peuvent parfois être tendues, de forts liens unissent néanmoins les deux parties, surtout après plusieurs années de collaboration. A l'heure du local et du "mieux manger", le lien qui unit agriculteurs et industriels et leurs efforts communs semblent en tout cas plus nécessaires que jamais pour améliorer la qualité des produits proposés aux consommateurs et leur garantir un système bénéficiaire à tous. Sommaire.

Le bras de fer musclé attendu entre fabricants et distributeurs n'a finalement pas eu lieu lors du Congrès des Stratégies commerciales, organisé par LSA le 5 octobre 2021. L'inflation post-covid est le sujet phare, corrélé aux exigences de transparence nées d'Egalim 2. La difficulté est de trouver le juste niveau de hausse supportable pour tout le monde. Explications et détails. Pas de chiffres.

Si Egalim 1, datant de 2018, a été bénéfique pour la filière laitière française en apportant davantage de transparence et de contractualisations, beaucoup reste à faire et les professionnels ont de grandes attentes à l'égard d'Egalim 2. Promulguée en octobre 2021, la Loi pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et une alimentation saine et durable (Egalim 2) contient davantage de propositions que la première.

Nicolas Chabanne revient sur l'histoire de "C'est qui le patron ?!", une marque née en 2016 de sa volonté de redonner du pouvoir aux consommateurs tout en venant en aide aux producteurs.