Emmanuel Macron n'hésite pas à afficher sa proximité avec des personnalités religieuses. Devoir de chef d'Etat ou quête spirituelle ?

La quête des origines recouvre des enjeux identitaires très sensibles pour les Israéliens et les Palestiniens. Mais les premiers livres de la Bible et les vestiges ensevelis dans le sol ne livrent que des indices sur l'émergence des peuples au cours du Néolithique et de la protohistoire, dont l'interprétation fait débat... Sommaire. Terre de Dieu, enfer des hommes. Aux commencements de l'histoire... De l'âge d'or monarchique au joug romain. La Bible entre les lignes. Un prophète juif nommé Jésus. Et constantin se fit chrétien. Le Coran s'impose en Palestine. Jérusalem, la trois fois sainte.

En hébreu médiéval, Sefarad désignait la péninsule Ibérique. Le mot a donné son nom aux juifs expulsés de ce territoire à partir de 1492. Une diaspora tragique autour du bassin méditerranéen, mais qui fut source de prospérité pour les terres d'asile.

Dans l’Etat de l’Assam, un camp doit bientôt accueillir les « migrants illégaux » déchus de la citoyenneté indienne. Si, parmi eux, les hindous sont plus nombreux que les musulmans, les premiers peuvent acquérir la nationalité et échapper ainsi à la rétention grâce à une loi votée à l’initiative du gouvernement de M. Narendra Modi. Présence d'un second article : "La question identitaire déchire le pays".

Débattu au Parlement au début de l’année, le projet de loi « confortant le respect des principes de la République » a ravivé les polémiques sur la place de la religion dans l’espace public. Et souligné la faiblesse des politiques de prévention de la radicalisation. Les leçons des expérimentations menées entre 2016 et 2017 dans l’unique centre de déradicalisation n’ont apparemment pas été tirées.

« Séparatisme islamiste », projet de loi « confortant les principes républicains » parasité dans les Chambres par la question du voile, tentation d’un renforcement du contrôle des associations cultuelles, listes « communautaristes » aux élections municipales... Le débat « islam-laïcité » ressurgit une fois de plus, encore avec violence, gonflé de préjugés réciproques. Comme un soc de charrue, il vient tout labourer dans la société française, tout retourner, tout diviser. Mais que d’erreurs d’interprétation commises ! Des précisions historiques et juridiques s’imposent.

Malgré la révocation de l’édit de Nantes en 1685, l’armée royale continue au XVIIIe siècle d’accueillir nombre de réformés français. Parfois réprimés, ils sont le plus souvent acceptés aussi longtemps qu’ils ne suscitent pas de scandale. Les besoins en hommes sont criants et l’armée, pragmatique, se révèle peu soucieuse de l’orthodoxie religieuse de ses recrues. Elle reste un refuge pour les huguenots. En outre, la tradition pluriséculaire du recours aux mercenaires venus de toute l’Europe impose la tolérance dans les régiments étrangers au service du roi.

La laïcité est, de plus en plus, attaquée, bafouée même. Mais, si elle n'était pas là, à quoi ressemblerait notre vie quotidienne ? Pour répondre à cette question, une solution : sans surtout chercher à les hiérarchiser, étudions de plus près, de manière très concrète, presque terre à terre, les différents systèmes d'organisation des sociétés à l'étranger. Sommaire. Sommes-nous prêts à ne plus être laïques ? Le "benchmark" des différents modèles de société. Les pays adeptes du compromis. L'égalité des cultes, déterminée par l'impôt ? Les pays adeptes du pluralisme religieux...