C'est donc chez elle, à Montmartre, dans son petit appartement de la rue Lepic "rempli de livres, les murs tapissés de gravures, habité par la contrebasse trônant au milieu du salon et de façon plus furtive par la présence silencieuse d'un gros chat flegmatique" que Joëlle Léandre a accueilli Stéphane Ollivier deux jours de suite, pour un de ces grands entretiens "où la parole ne ment pas" et dont vous allez découvrir la seconde partie.

Dernier d'une génération de grands professeurs, ancien élève de Vladimir Jankélévitch, il a élaboré une réflexion profonde sur le temps de l'attente. Retranché dans sa maison face à l'océan, le philosophe du "Traité des solitudes" défend plus que jamais la valeur de la mutualité des sentiments. Une méditation par gros temps, pleine de mélancolie et de tendresse.

Aux origines était… quoi ? Régulièrement, des scientifiques d’horizons divers – anthropologie, primatologie, archéologie, biologie, linguistique… – s’interrogent sur les sociétés humaines, avec une idée en tête : déterminer la ou les caractéristiques qui expliquent la différence fondamentale entre nous, humains, et les autres espèces animales. Les propositions sont variées. On évoque le langage – ce qui provoque parfois des affrontements homériques entre spécialistes, comme le raconte si bien Tom Wolfe dans "Le Règne du langage".

Depuis son premier ouvrage intitulé "L'Erreur de Descartes" (1995), qui l'a fait connaître du grand public, Antonio Damasio travaille sur le rôle des émotions dans la construction de l'expérience humaine et dessine les contours d'une neurobiologie originale du sentiment. Son dernier livre déploie sa théorie radicalement nouvelle, à l'élégance équationnelle, sur l'homéostasie.

Nous raffolons tous des bébés chats ou pandas et des peluches adorables. Mais cette attirance irrésistible pour nous jouer des tours...