Il y a quatre cents millions d'années, les plantes quittent les océans pour conquérir la terre ferme. Une expédition qui eût été vouée à l'échec sans un allié discret : les champignons.

Le parasitisme de la reproduction est une forme de symbiose, récemment découverte.

Les bactéries fixatrices d'azote associées aux légumineuses synthétisent des molécules, les facteurs NOD, qui jouent un rôle essentiel dans la formation des nodosités.

Une littorine, petit escargot marin des Etats-Unis, a établi une symbiose très particulière avec un champignon dont elle se nourrit. Elle rejoint ainsi le club très fermé des animaux éleveurs, jusque-là reservé aux insectes.

"Nous sommes tous des lichens". Telle est la conclusion scandaleuse à laquelle parviennent Scott Gilbert, Jan Sapp et Alfred Tauber dans un article de 2012 qui propose une critique du concept d'individualité à l'aune des nouvelles recherches sur la symbiose en biologie. Si le concept d'"individu" clos sur lui-même est une illusion, c'est que les entités connues comme "organismes" sont beaucoup plus adéquatement décrites comme des communautés ou entités formées par des symbioses de types divers. L' exemple des lichens offre ici un éclairage inattendu sur la question du végétal.

De nombreuses bactéries et champignons hétérotrophes assurent leur nutrition carbonée grâce à l'établissement d'une symbiose mutualiste avec des plantes. Le développement, la croissance et l'évolution de la majorité de ces plantes dépendent en retour de leurs associations mutualistes.