La crise du Covid-19 va avoir des impacts durables sur le travail : à la fois sur la forme, avec la montée en puissance d'un télétravail amené à se perfectionner et à devenir commun, et sur le fond, entre des travailleurs en quête de sens, des activités économiques de plus en plus impactées par les enjeux environnementaux et sociaux, et une reconnaissance accrue de métiers autrefois dévalorisés mais qui se sont révélés indispensables durant la crise.

La progression de carrière ne doit plus être fonction du nombre de jours passés au bureau.

La pandémie a changé la façon dont les gens travaillent. Elle pourrait modifier aussi la façon dont ils ne travaillent pas.

Quel est le rapport entre le métier à tisser artisanal et des applications comme Zoom et Slack ? A deux siècles de distance, le premier a accompagné l'effacement du travail à domicile et les secondes ont permis son retour. En creux se dessine l'histoire du lieu de travail et de la condition salariale.

Grâce au télétravail, les couche-tard ne sont plus soumis à la tyrannie des horaires de travail des lève-tôt.

Si la crise sanitaire est venue bouleverser notre quotidien tant personnel que professionnel, notre rapport au travail, elle nous a aussi permis d’ouvrir une réflexion sur nos pratiques. S’il est courant d’entendre qu’il y aura un « avant et un après Covid-19 », il convient, à l’aube d’une prochaine sortie de crise, de nous pencher sur la dynamique des enjeux psychiques au travail et de nous interroger plus particulièrement sur le management afin de mieux accompagner les équipes.

Les avantages semblent l’emporter sur les inconvénients. Aujourd’hui, même si une grande majorité des actifs n’ont guère d’autre choix que de se rendre physiquement au travail, 40 % de l’ensemble des heures de travail en Amérique s’effectuent encore en télétravail.

Les dividendes initiaux du travail à domicile s’estompent peu à peu. Les entreprises qui adoptent des modèles hybrides dans lesquels le bureau n’est qu’un lieu de rencontre occasionnel subiront un “désavantage concurrentiel”.

Après avoir goûté aux joies du travail à distance pendant des mois, certains salariés n’ont aucune envie de revenir dans les locaux de leur entreprise, même si la situation sanitaire le permet. Pour l’instant, les employeurs se montrent plutôt flexibles. Mais beaucoup considèrent que ce système répond à une période d’exception, et que la norme reste la vie de bureau. Sommaire. Tous au bureau ! Pourquoi le Japon résiste au télétravail.

Dans son Combi Volkswagen, ce journaliste indépendant travaille en pleine nature depuis plus d’un an. Son triptyque indispensable : table de pique-nique, ombre et bonne couverture réseau.

Largement poussé par le déploiement progressif du télétravail, le flex office s'invite dans les collectivités sous la forme d'expérimentations diverses. Il questionne aussi bien le collectif de travail que l'attachement à un objectif commun

Pas plus de trois jours par semaine peuvent être consacrés au télétravail. Cependant, une dérogation à cette quotité est possible en raison de l'état de santé de l'agent. Tout agent qui souhaite exercer ses fonctions en télétravail doit en faire la demande écrite. Sans autorisation il est impossible de télétravailler.