Ecrivain, rockeur, poète, il est une personnalité incontournable en Ukraine. Ces dernières semaines, sa priorité était de défendre Kharkiv, sa ville, dans l’est du pays. Un engagement inscrit au coeur de sa vie comme de son oeuvre.

La Russie, qui n’avait pas combattu une armée organisée depuis la prise de la Mandchourie, en 1945, souffre en Ukraine de plusieurs défaillances, détaille l’hebdomadaire de référence britannique "Thee Economist". Sans parler des rangs russes, qui ont été décimés : 15 000 morts en deux mois, plus que les pertes soviétiques en une décennie de guerre en Afghanistan.

Pénurie, marché noir, torture et répression : le site urkainien "Oukraïnska Pravda" dénonce avec colère le quotidien sous l’occupation, dans la seule grande ville d’Ukraine prise par les troupes russes depuis le début de la guerre.

La mobilisation massive des civils face à l’invasion russe a transformé la société ukrainienne. Ce reporter britannique parle même d’une révolution en cours dans ce pays jusque-là désuni et malmené par les rivalités entre les oligarques.

Occupée par les forces russes, la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d’Europe, suscite toutes les craintes. Le point en quatre questions.

Kiev dit avoir repris 6 000 km2 jusqu'alors occupés par les Russes. Assiste-t-on à un véritable tournant dans cette guerre ? Les médias ukrainiens et occidentaux veulent y croire.

La contre-offensive ukrainienne lancée le 6 septembre 2022 dans le nord-est du pays a totalement déstabilisé l'armée russe. Elle a aussi révélé, au fur et à mesure que de nouvelles villes étaient libérées, la gravité des exactions commises par les forces du Kremlin contre les populations civiles. Mais, pour que ces batailles gagnées se transforment en véritable tournant de la guerre, il faut davantage d'armes et de soutiens, plaide Kiev. Et il faut aussi que Moscou soit disposé à reculer.

La mobilisation partielle décrétée par Vladimir Poutine, les référendums dans quatre oblasts d'Ukraine et les menaces directes du président russe signent un point de non-retour dans une guerre qui ne dit toujours pas son nom en Russie. Pour l'éviter, nombre d'hommes russes fuient leur pays, tandis que le Kremlin est de plus en plus isolé sur la scène internationale. Et brandit la menace nucléaire. "Ce n'est pas du bluff" assène la presse russe. Sommaire. "Ca y est, je pars au front". Tout sauf du bluff. Vladimir Poutine ne cherche qu'à sauver la face. Pékin prêche la paix.

Le 8 octobre, le pont de Crimée a été endommagé par une explosion. Après cet affront, Vladimir Poutine a décidé de frapper fort. Un déluge de feu s'est abattu sur l'Ukraine. Et le Kremlin pourrait monter encore de plusieurs crans dans la violence, redoute "The Times". Sommaire. L'escalade. Sergueï Sourovikine, le "général Armageddon". Zaporijjia, place stratégique. Il faut se préparer à deux mois de repli. Le chaos de la reconquête. Nobel de la paix : "Une condamnation de tout ce que Poutine représente".

Malgré les injonctions répétées de Moscou, plusieurs pays, dont les États-Unis, redoublent d’efforts pour fournir davantage d’armes à Kiev. Mais cette aide et les avancées de l’armée ukrainienne accentuent la menace nucléaire. Sommaire. Les Etats-Unis livrent l'artillerie lourde. Vu de Russie, l'Occident ne doit pas franchir la ligne rouge. Vu d'Ukraine. Kherson pourrait être libéré avant la fin de l’année. Vu du Royaume-Uni, plus l'Ukraine progresse, plus elle prend des risques. L'heure de négocier est peut-être arrivée.

Les actions de soutien se multiplient envers les artistes ukrainiens. Qui, sous les bombes ou réfugiés à l'étranger, continuent à créer, envers et contre tout ! Etat des lieux.