Au mois de mai, l’auteur des "Bienveillantes", Jonathan Littell, s’est rendu en reportage en Ukraine, pays qu’il connaît bien, accompagné du photographe Antoine D’Agata. L’écrivain franco-américain a vu paysages de désolation et charniers et a recueilli de terribles témoignages.

Elle est la ville verrou que les forces russes n'ont pas réussi à faire sauter pour atteindre Kiev. Trois mois après de violents combats et de probables crimes de guerre, ses habitants réinvestissent les lieux. Mais retrouver une vie normale au milieu des tombes et des ruines se révèle une lutte tout aussi intense.

Pour sa deuxième série d’été, le "1 hebdo" a choisi de rendre hommage à trois grandes villes d’Ukraine, ce pays éprouvé par une demi-année d’attaques et de bombardements, mais qui continue de résister à l’invasion russe. Deuxième étape : Odessa, la « Perle de la mer Noire », renommée pour sa culture cosmopolite.

Le député et homme d'affaires polyglotte est l'un des négociateurs les plus aguerris du président Volodymyr Zelensky. Au sein de la délégation ukrainienne, il a participé à l'obtention d'un accord avec la Russie, le 22 juillet 2022, pour relancer l'exportation de céréales, et continue d'oeuvrer pour la paix. Sans se faire d'illusions.

Située à 40 kilomètres de la frontière, elle a été la première grande ville ukrainienne pilonnée par l'armée russe. Aujourd'hui, Kharkiv songe à la reconstruction, en dépit des nouveaux bombardements.

Comme l'écrit Cédric Gras dans le récit poignant qu'il consacre à la « ville de Marie » (elle tire son nom de ses lointaines origines grecques) - « Marioupol n'aurait jamais dû devenir célèbre à travers le monde. Elle n'est ni Kiev, ni Odessa, ni Lviv. Elle n'était guère renommée pour son architecture ou même son bord de mer. On ne se souviendra de Marioupol qu'en raison de la bataille du même nom et des destructions. Les barres de béton éventrées, l'usine Azovstal bombardée, le port industriel, le minerai tombant dans les vagues. » Sommaire. Loin du frivole. Soleil et mer.

La Pologne, premier pays d'accueil des réfugiés ukrainiens fuyant la guerre, est confrontée à un afflux de population inédit. Une gageure humanitaire pour les communes.

Le milliardaire ukrainien en exil à Vienne, ancien “faiseur de roi”, parle des dangers de mélanger les affaires et la politique – et du moment où son pays a raté sa chance d’arrêter la guerre de Poutine.

Le conflit actuel qui oppose la Russie et l'Ukraine plonge ses racines dans une histoire que l'on peut mettre en lumière grâce au football.

Pendant 20 ans, de 1993 à 2013, la République de KaZantip a représenté une utopie libertaire unissant les jeunesses post-soviétiques de Russie et d'Ukraine sur une plage de Crimée. Avant que le rêve ne prenne fin dès 2014 avec les incursions du Kremlin sur le territoire de son voisin. Et que l'invasion actuelle aille jusqu'à reprendre le symbole de ce qui était davantage qu'un festival électro : la lettre Z.

Dans son nouveau livre, la chercheuse Anna Colin Lebedev montre comment la Russie a instrumentalisé la "fraternité" avec l’Ukraine pour justifier sa guerre d’agression.

Dans un ouvrage paru à la rentrée, Anna Colin Lebedev, maîtresse de conférences en science politique à l'université Paris-Nanterre, analyse les dynamiques à l'oeuvre dans les relations entre Russes et Ukrainiens. Sa conclusion : jamais totalement identiques, ces deux peuples se sont progressivement éloignés depuis la chute de l'URSS. Jusqu'à ce que le fossé devienne impossible à combler.