La viande, pièce de choix du patrimoine culinaire, sera à l'honneur de la première Fête de la gastronomie française, le 23 septembre 2011. Ecolos, végétariens : le front des ″anti″ ne cesse pourtant de croître, contraignant les amoureux de la boucherie à sortir du bois.

Une refonte du statut juridique de l'animal s'impose, mais ne suffira pas.

Natalie Portman, Pénélope Cruz, Brad Pitt... On ne compte plus les stars qui avouent ne plus manger un gramme de viande. Cette pratique alimentaire soulève, en effet, de nombreuses questions : en mange-t-on trop ? Quelle est la part de l'élevage dans le réchauffement climatique ? Que fait-on de la souffrance des animaux ? Notre intention, dans ce dossier, n'est pas d'imposer un choix alimentaire, mais de te faire réfléchir à ce que tu as dans ton assiette.

L'humanité n'a cessé d'élaborer des stratégies pour consommer, sans culpabilité, ses presque-semblables. Une bonne conscience aujourd'hui ébranlée par l'évidence de la souffrance animale.

Les plats à base de poisson ou de viande crus séduisent de plus en plus. S'ils présentent un intérêt nutritionnel incontestable, quelles quantités consommer et quelles variétés préférer ?

Du porc fumé plutôt que du mouton frais, de la vache plutôt que du boeuf... Contrairement à l'idée reçue, dans l'ancienne France, les pauvres aussi mangeaient de la viande. Mais pas n'importe laquelle : sa consommation restait le reflet des distinctions sociales.

Le goût des viandes cuites dépend de leurs graisses.

Pourquoi une viande à bouillir n'est pas une viande à rôtir.