La loi "Alur" (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové), voter en 2014, a fait passer la gestion des sols pollués d'une logique de pollueur-payeur à celle de propriétaire aménageur, dans le cadre d'un projet d'aménagement ou d'un permis de construire. Celle-ci introduit la question de la pollution des sols dans le code de l'urbanisme et prévoit la mise en place de 10 000 secteurs d'information sur les sols où la contamination est connue. Etat des lieux. Dossier. Pas de chiffres.

Cartographier le phénomène d'îlot de chaleur urbain sur son territoire est indispensable pour cibler les enjeux et les besoins d'atténuer localement la surchauffe. Ce phénomène ne se limite pas aux centres-villes des métropoles du sud de la Loire. Il peut concerner tout le territoire métropolitain et des tissus urbains très variés. Peu de données permettent d'évaluer le climat local. Réaliser des mesures de températures est donc essentiel pour poser le diagnostic des îlots de chaleur.

Sur les 16000 logements concernés par une prescription de travaux de mise en protection en France, seuls 600 en ont bénéficié, en dépit des outils à la disposition des acteurs. Les 10% de travaux restant à la charge des riverains constituent un point de blocage. Les 40% de crédit d'impôts aussi, car beaucoup n'ont pas les moyens d'en faire l'avance. La mise en place d'une ingénierie d'accompagnement technique, et surtout financier, a démontré son efficacité pour lever rapidement les freins à la réalisation des travaux.

Des études récentes montrent que la mise en place de zones à faibles émissions (ZFE) peut être efficace pour réduire les pollutions engendrées par le trafic routier. Selon le projet de loi "mobilités", les agglomérations concernées par des dépassements des normes de qualité de l'air devront prévoir une ZFE avant le 31 décembre 2020. Un diagnostic transversal du territoire sur la qualité de l'air, la composition du parc de véhicules, l'offre de transports en commun et de mobilité douce doit être réalisé.

Dans les Hauts-de-France, le Centre régional de ressources génétiques et son service Espace naturels régionaux oeuvrent à la relance de la culture de fruits et légumes anciens ou longtemps délaissés au profit des variétés les plus adaptées à une agriculture intensive. Ce procédé inclut la participation des agriculteurs et maraîchers de la région, qui peuvent recevoir des aides s'ils décident de reprendre la culture de races anciennes. Les habitants sont également mis à contribution via des vergers partagés ou l'adoption d'animaux presque disparus, comme certaines races de poules.

Marie Pouponneau, ingénieure au service "qualité de l'air" de l'Ademe, en est convaincue : il est possible de réduire la pollution pour repasser sous les seuils réglementaires, à condition d'associer plusieurs leviers.

Tracing des cas contacts, ouverture d'un centre de dépistage... de nombreuses villes multiplient les initiatives pour contenir l'épidémie, parfois à la place des agences régionales de santé (ARS), qui sont souvent dépassées.

Les tourbières sont des alliées face au changement climatique : ce sont des stocks naturels de carbone et elles emmagasinent l'eau. La tourbe en est composée à environ 70%. Dans de nombreuses régions, ces milieux ont été exploités pour produire du combustible destiné au chauffage domestique. Les marais ont été drainés et parfois remblayés. La restauration du fonctionnement hydraulique de ces milieux consiste à boucher les fossés qui drainent la tourbe et l'assèchent et à recréer des méandres aux ruisseaux.

Onze métropoles sont concernées par la création d'une zone à faibles émissions mobilité, au nombre desquelles devraient s'ajouter 35 territoires de plus de 150 000 habitants. Il s'agit d'un réel enjeu de santé publique, mais aussi d'un sujet explosif pour les élus.

Au départ, une bonne idée: intégrer huiles ou alcool dans nos carburants pour diminuer notre dépendance au pétrole et limiter la pollution atmosphérique. La filière, largement subventionnée, connaît des ratés.

L'apéro et le verre de rouge sont de tels piliers culturels qu'ils nous font occulter que le corps trinque vraiment. Et que le danger commence bien avant l'alcoolisme.

Les quotas ont permis à certains stocks de mieux se porter. Mais la situation reste contrastée. Décryptage pour mieux faire ses choix chez le poissonnier. En complément, l'article intitulé "8 méthodes de pêche au banc d'essai".

Un peu moins de diesel... un peu plus d'électrique et de gaz naturel, moins de feux de cheminée... On pourrait respirer mieux, à condition de changer nos comportements, en ville comme à la campagne.

Pour protéger la biodiversité et notre santé, il faudrait diminuer leur usage. Mais faute d'accompagnement des producteurs vers des cultures moins intensives, l'agriculture se retrouve dans une impasse...

Le territoires ruraux voient arriver de nouveaux habitants porteurs de projets, maraîchage, épicerie, bistrot... Une économie qui mise sur le partage et la solidarité, et redynamiser les communes. Sommaire. De multiples initiatives dynamisent la vie locale. Des lieux innovants qui donnent envie. Maire cherche habitants pour sauver village. Quand ça barde dans les campagnes.

La question paraît saugrenue, tant il y a de forêts. Mais une bonne partie n'est pas exploitée, et les chaufferies géantes sont gourmandes.

En 1998, avec son premier plan de lutte contre la douleur, la France faisait figure de pionnière. Mais aujourd'hui, faute de moyens et d'une organisation des soins adéquate, le combat est loin d'être gagné.

Utilisés pour se rendre au travail ou au lycée, ces liaisons sont indispensables, mais coûteuses pour les régions qui les gèrent. Usagers et collectifs se démènent pour les sauver.

Scanner une étiquette avec son téléphone avant de choisir un produit quand on fa ses courses : le geste se généralise. Mais sur quels critères sont basées ces applications ? Et peut-on se fier à leurs résultats ? En complément de l’article, un focus sur les méthodes de transformation des aliments.

Payer 10 ou 15 centimes de plus un soda et les récupérer en rapportant le flacon en magasin. Cette mesure veut améliorer une collecte insuffisante mais laisse de côté la consommation hors domicile. Peut mieux faire.

En France, des écoles et des immeubles d'habitation sont bâtis sur des terrains ayant accueilli des activités polluantes. A quel prix pour notre santé ?

Fini le temps des seuls brise-lames pour contrer les assauts de l'océan. Aujourd'hui, les autorités envisagent parfois de déplacer le front de mer.

On ne peut plus faire ses courses les yeux fermés. Pour éviter les aliments insipides ou bourrés de pesticides, quels circuits privilégier ? Et comment faire son choix sans se ruiner ? Sommaire. Pourquoi l'agriculture traditionnelle nous fait du bien. Que vaut le bio que nous achetons ? Circuits courts : comment s'y retrouver ; une sélection de 4 réseaux de vente dédiés. Bien choisir ses produits frais au supermarché. Les aliments à éviter... et par quoi les remplacer. Bien meilleurs quand vous les cuisinez.

En 2019, plus question de pulvériser des herbicides à tout va ou de répandre des anti-limaces, néfastes pour la faune. Les solutions de remplacement sont déjà en vente. Reste à changer les pratiques !

Pandémie du Covid-19, guerre en Ukraine, tempêtes : l'actualité récente a montré que les risques sont multiples, et ils s'intensifient avec le changement climatique. Avec Fr-Alert, l'Etat fait parvenir aux habitants des messages sur leurs téléphones, en cas de danger. Mais les maires gardent la charge de prévenir leurs populations. Longtemps, la sirène a été l'unique outil de diffusion de l'alerte. Celle-Ci est désormais multicanal, afin de s'adapter aux spécificités du territoire et des événements.

Les PPRI réduisent de 40% la proportion de logements subissant des dommages dans les communes qui en sont dotées, selon une étude de la Caisse centrale de réassurance. Entre 1995 et 2018, des dégâts évalués à 2,2 milliards d'euros ont été évités.

Le ruissellement est le parent pauvre de la gestion des inondations en France. Celle-ci reste surtout centrée sur le débordement des cours d'eau et la submersion, alors que ce risque est bien plus étendu géographiquement. Il n'existe pas encore de guide méthodologique, validé au niveau national, pour cartographier l'aléa «ruissellement». Des tests sont en cours à l'échelle de plusieurs départements. Certaines collectivités ont commencé à réaliser des modélisations.

Les plantes sauvages sont mieux armées pour résister au changement climatique, mais elles ne sont pas toujours disponibles dans les pépinières privées. Cours de récréation, friches industrielles délaissés routiers, consolidation des berges de cours d'eau... Les surfaces à végétaliser se multiplient. Les collectivités pionnières dans la création de leur pépinière partagent volontiers leur retour d'expérience avec celles qui souhaitent se lancer. Pas de chiffres.

Le changement climatique implique d'être plus strict sur les atteintes à l'environnement. Les effectifs des services de l'Etat dans les territoires ayant fondu petit à petit, l'implication des maires dans la prévention et les sanctions s'accroît. Les gardes champêtres disposent de prérogatives en matière de polices rurales et environnementales qui sont précieuses pour les collectivités dans la lutte contre les atteintes à l'environnement. Mais leur nombre ne cesse de baisser.

Eh oui, ce sont les petits bobos de la vie ! Pourtant, pas facile d'en parler surtout quand ils s'invitent dans nos parties Intimes. Mais pas de panique, "Phosphore" a fait appel à des pros pour t'aider à prendre soin de toi.