Erik Prince a fondé à la fin des années 1990 la société militaire privée Blackwater, qui s’est tristement illustrée pendant la guerre en Irak. Aujourd’hui, il reprend du service. Son rêve ? Privatiser la guerre en Afghanistan avec l’aval de Trump.

Ancienne région d’Asie centrale, la Bactriane est célèbre pour avoir vu, notamment, le passage d’Alexandre le Grand dans son voyage vers l’Inde. Aujourd’hui à cheval sur le Tadjikistan, l’Ouzbékistan et l’Afghanistan, elle fait l’objet d’importantes recherches archéologiques qui permettent de mieux connaître son histoire perse et d’évoquer les liens mythiques qu’elle entretient avec son passé grec.

En juillet 2017, des étudiants sortiront diplômés d'un cursus Etudes du genre et des femmes. Une première. Ce master, unique en Afghanistan, n'a pas encore droit à un imposant bâtiment, ni même à un étage pour lui seul, mais à une petite salle discrète sur le campus de l'Université de Kaboul.

Quelque sept cents interprètes ont travaillé pour l'armée française. Après le retrait de celle-ci, ils se retrouvent bien seuls face aux talibans. Qu'attend-on pour les exfiltrer ?

Donald Trump a annoncé – sans le chiffrer – un renforcement des troupes américaines en Afghanistan pour éradiquer talibans et terroristes. Pourtant, il n’élabore pas de plan de sortie du conflit et éveille l’hostilité d’Islamabad, s’inquiète ce journal pakistanais.

En périphérie de la capitale afghane, les habitants d'un quartier résidentiel moderne espèrent pouvoir vivre hors de portée de la guerre.

Chassés d'Irak et de Syrie, de nombreux terroristes de l'Etat islamique fuient vers l'Afghanistan où les talibans poursuivent leur avancée sanglante. Ils reviennent aux sources de ce djihad qui est apparu dans les montagnes de l'Hindou Kouch, il y a trente ans.

Dans la foulée de son annonce du départ des troupes américaines de Syrie, Donald Trump a dit qu’il ordonnerait un désengagement progressif de celles présentes en Afghanistan. Un choix diversement accueilli aux Etats-Unis. "The New York Times" estime qu'il est temps, il s'agit d'une "intervention à perte" quand "The Hill" titre "On va répéter les erreurs du passé".

Elle s’habille comme elle veut, dit ce qu’elle pense et défend les droits des Afghanes. A 33 ans, la chanteuse Aryana Sayeed est un défi lancé aux talibans. Menacée de mort, celle qui vit désormais à Londres revient pourtant se produire sur scène à Kaboul et dans le télé-crochet "Afghan Star". Déterminée à se faire la porte-parole du peuple.

Après sa déroute en Irak et en Syrie, Daech pourrait être en train de rebâtir un Etat terroriste en Afghanistan et en Asie centrale. C’est la thèse de cet article russe, très à charge, selon lequel les Etats-Unis seraient à la manoeuvre.

De la lointaine France, ils ne connaissaient que la langue et les grands auteurs. Pas les périphéries déshéritées et les minima sociaux. De 2001 à 2014, de nombreux Afghans, polyglottes et diplômés du supérieur, ont servi d’interprètes aux soldats français déployés dans leur pays. Menacés par les talibans, certains ont obtenu d’être relocalisés dans l’Hexagone avec leur famille, dont vingt-six à Laon, dans l’Aisne.

En un tweet, le président américain a, le 7 septembre 2019, torpillé plusieurs mois de négociations avec les talibans. Une façon habituelle de "claquer la porte" qui n’a guère été couronnée de succès jusqu’à maintenant, raconte le "Washington Post".