Et Peugeot ! Après le rachat de Fiat par General Motors, tous les regards se portent désormais sur le groupe français.

L'indien Ratan Tata a présenté le 10 janvier 2008 la Tata Nano, voiture la moins chère du monde : 1 700 euros.

On oppose souvent la production industrielle en France et en Chine : il y aurait, d'un côté, un modèle chinois caractérisé par la copie des savoir-faire, une main-d'oeuvre peu qualifiée et des produits de faible qualité ; de l'autre, un modèle français plus innovant, avec une maîtrise supérieure de la fabrication et des productions de meilleure tenue. L'étude comparative de l'organisation du travail chez Renault Trucks et chez son partenaire Dongfeng met à mal ces idées reçues.

L'industrie automobile classique est en crise. Le phénomène n'est pas récent mais prend une ampleur nouvelle en raison de la crise économique en cours. S'ajoute à cela la mauvaise presse faite aux carburants fossiles dans un contexte de raréfaction du pétrole et de lutte contre les émissions de gaz à effet de serre. Cela offre-t-il une nouvelle chance de développement au véhicule électrique, dont le concept est loin d'être neuf mais dont le marché n'a jusqu'ici jamais décollé ?

La crise économique et financière qui frappe le monde depuis maintenant près d'un an pourrait bien, comme on l'a déjà évoqué dans ces colonnes, avoir la vertu d'acculer à la réforme de larges pans de l'économie française qui ont tardé à opérer des restructurations devenues incontournables compte tenu des évolutions survenues ces dernières décennies. Parmi les secteurs potentiellement concernés, c'est sans doute celui de l'automobile qui arrive en tête.

Encore une petite dizaine d'années avant que les véhicules à hydrogène arrivent sur nos routes.

Panique à Detroit face au risque de faillite de General Motors et de Chrysler ; inquiétude en France, où le président Sarkozy a présenté un plan de soutien à la filière auto : les constructeurs mondiaux, confrontés à un effondrement du marché depuis l'automne, engagent leurs mastodontes dans la révolution verte

La déconfiture de General Motors menace la survie de ses filiales comme Opel ou Saab. Loin de pleurer, les autres constructeurs espèrent se partager leur marché pour survivre.