Dilma Rousseff, la première présidente du Brésil, s'est entourée de dix femmes ministres, dont son Premier ministre, Gleisi Hoffmann. De mémoire de Brésiliens, on n'avait jamais vu ça.

Le président de la chambre des députés veut destituer Dilma Rousseff. Même si la procédure ne va pas à son terme, la présidente n'avait vraiment pas besoin de ça !

En octobre 2010, les élections présidentielles donneront au Brésil un successeur à Luiz Inacio Lula da Silva. Après deux mandats présidentiels, Lula bénéficie d'une grande popularité, incarnant une politique de la cordialité. Il est en réalité un personnage politique complexe qui n'a cessé de se métamorphoser pour conquérir le pouvoir.

En 2011, Dilma Rousseff succède à Luiz Inacio Lula da Silva pour devenir la première femme présidente du Brésil. Certains y voient une victoire sur le machisme dominant. Ministre à l'autorité incontestable sous Lula, elle fait pourtant face à un challenge : affirmer son leadership, alors qu'elle doit à cet homme une grande partie de son ascension politique.

Il y a quelques années, tout semblait sourire au Brésil. Le voilà confronté, au-delà des scandales de corruption, à une vraie crise de régime. Elle menace sa présidente, Dilma Rousseff. Reportage dans un pays à la dérive.

L'étau se resserre autour de Dilma Rousseff, cible de multiples accusations de corruption. Pour épargner la prison à Lula, son prédécesseur et mentor, la présidente l'avait fait entrer au gouvernement. Las ! Un juge s'oppose à cette nomination.

Elle a survécu à la torture sous la dictature, puis a vaincu un cancer. Mais cette fois, l'adversité était trop forte. Accusée d'avoir maquillé des comptes publics, Dilma Rousseff a été destituée.

Misant sur son bilan aux affaires, l'ancien président brûle de revenir au premier plan. Mais, depuis le scandale Petrobras, son image s'est dégradée, et le Parti des travailleurs s'effondre dans les urnes. son avenir est-il derrière lui ?

L'ancien président brésilien dénonce la convocation et les perquisitions spectaculaires dont il a fait l'objet le 4 mars.

Parti d'un banal problème de coût des transports en commun, un formidable mouvement de contestation sociale ébranle jusqu'aux fondements du système politique.

C'est une première dans l'histoire du Brésil : l'ancien président Lula (2003-2010), à nouveau candidat à la présidentielle d'octobre 2018 et en tête des sondages, est en prison, rattrapé par la justice. Jugement inique pour les uns, raisonnable pour les autres, l'événement secoue fortement le pays, qui se cherche, en vain, de nouveaux leaders charismatiques. Analyses de "La Vanguardia","El Pais" et "Poder360". Sommaire. Personne pour séduire les électeurs. Lula terrassé mais pas vaincu. Un monstre sacré.