Le site de covoiturage français vient de finaliser une levée de fonds de 73 millions d'euros. Musicien émérite, son fondateur, Frédéric Mazzella, veut se développer à l'international. De quoi pousser son avantage.

Après l'amende record infligée par les Etats-Unis à BNP Paribas, la France joint sa voix à celles des économies émergentes pour dénoncer la domination du dollar sur le commerce international.

L'augmentation rapide des salaires et l'activisme syndical des travailleurs chinois annoncent-ils la fin du modèle économique sur lequel la Chine a bâti sa prospérité des trente dernières années : celui d'une main-d'oeuvre bon marché ? Selon le Fonds monétaire international (FMI), l'empire du Milieu franchira avant 2025 "le tournant de Lewis" - moment où le nombre de travailleurs excédentaires diminuant, les salaires du secteur à forte productivité commencent à augmenter.

En 2013, les Etats-Unis et l'Union européenne se sont engagés dans la négociation d'un accord de libre-échange. Le niveau de protection tarifaire réciproque étant faible, la libéralisation commerciale que permettra la conclusion du Partenariat transatlantique pour le commerce et l'investissement (PTCI) consistera avant tout à réduire les barrières non tarifaires. Les simulations effectuées par le Centre d'études prospectives et d'informations internationales (CEPII) montrent que grâce au PTCI le commerce bilatéral entre les deux zones pourrait augmenter de moitié.

La mondialisation a rendu les grandes zones économiques beaucoup plus interdépendantes qu'elles ne l'étaient durant les Trente Glorieuses, de sorte que les chocs conjoncturels se transmettent plus rapidement et plus amplement d'un pays à l'autre, à l'image de ce qui s'est produit pour la crise des subprimes de 2007. Si les sources d'interdépendance sont bien identifiées - le commerce international et les marchés de capitaux -, les mécanismes agissent différemment selon la conjoncture, la nature des chocs et les pays concernés.

Alors que l'Organisation mondiale du commerce (OMC) tablait sur une croissance de 2,5% du commerce mondial en 2013, celle-ci a été finalement de 2,2%, soit à peu près le même niveau que l'année précédente (2,3%). Cette croissance plus faible que ce qui avait été anticipé s'explique essentiellement par la baisse plus forte que prévu des flux commerciaux des économies en développement au cours de la seconde moitié de l'année.

Les mesures de rétorsion réciproques prises par l'Union européenne et par Moscou risquent fort de pénaliser les deux parties. A l'inverse, en Amérique latine et en Chine, les exportateurs se frottent les mains : le marché russe leur est désormais grand ouvert.