Au Jeu de paume, Georges Didi-Huberman a construit un parcours sensible de l'iconographie des « Soulèvements » en associant historique et contemporain, oeuvres et documents.

Dans cette exposition et le catalogue qui l'accompagne - auquel contribuent aussi Nicole Brenez, Judith Butler, Marie-José Mondzain, Antonio Negri et Jacques Rancière -, Georges Didi-Huberman explore les aspects esthétiques, historiques, politiques et philosophiques des soulèvements.

Qu'est-ce qui fait qu'un peuple se révolte ? Au musée du Jeu de Paume, à Paris, le philosophe et historien de l'art, maître d'oeuvre d'une exposition intitulée "Soulèvements", dessine un panorama sensible des foules en lutte, d'hier à aujourd'hui (et demain ?).

Décryptage de l'oeuvre phare "L'Oeil de l'histoire" du philosophe et historien d'art Georges Didi-Huberman qui livre une analyse acérée de la vie culturelle et intellectuelle du 20e siècle.

Dans la série "L'oeil de l'histoire", commencée en 2009, Georges Didi-Huberman s'interroge sur la manière dont les images transmettent, racontent et, parfois, façonnent l'histoire.

Des tourmentes et des tourments, des rythmes et des métamorphoses doublés de leur mise en oeuvre picturale, voilà le substrat du style hugolien et de sa poétisation tous azimuts.

Dans "Retour au noir", Alain Fleischer répond directement à "Sortir du noir", l'éloge du "Fils de Saul" par Georges Didi-Huberman. Et repose la question de la fictionnalisation de la Shoah.

La liberté et la transdisciplinarité qui caractérisent la pensée du philosophe se sont imposées par l'écriture, trouvant un écho bien au-delà de nos frontières.

Goya, Delacroix, Joan Miro, Willy Ronis, Annette Messager... Une pléiade d'artistes ont mis leur talent au service des combats et insurrections de leur époque. Mais existe-t-il pour autant un art de la révolte ? Le philosophe Georges Didi-Huberman pose la question dans une exposition conçue comme une plongée dans la fièvre des images.

Il a fallu finalement en passer par Malraux. Dans ses livres les plus importants, Georges Didi-Huberman avait côtoyé les grands thèmes des "Ecrits sur l'art" de l'écrivain : l'anachronisme, la métamorphose, la « connaissance par les montages ». Ses auteurs fétiches ont, pour la plupart, joué un rôle dans la vie de Malraux ou croisé sa trajectoire intellectuelle, qu'il s'agisse de Carl Einstein, proche du couple André et Clara Malraux dans les années 1930, de Walter Benjamin ou de Georges Bataille.