Des barres de céréales aux plats préparés, les procédés de transformation poussent à manger toujours plus. Malgré les preuves qui s’accumulent, l’industrie s’accroche à son modèle.

En mars, les acteurs de la filière boulangerie se sont engagés à réduire, d'ici à 2025, la teneur en sel du pain de 10 % en moyenne, tous types de pain confondus. L'enjeu ? Lutter contre les risques sanitaires associés à ce condiment. Mais cette mesure sera-t-elle suffisante ?

Ses promesses, qu'on peut lire ici et là, sont légion : le jeûne intermittent ferait perdre du poids, améliorerait la concentration, diminuerait le cholestérol et les risques cardio-vasculaires, lutterait contre l'arthrose et les problèmes digestifs, et serait même une arme contre le cancer... Sauf que ces affirmations sont bien peu étayées. On fait le point.

En juillet 2022, l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a confirmé le lien entre risque de cancer colorectal et consommation de produits incluant des conservateurs à base de nitrites ou nitrates. Dans la foulée, le gouvernement a annoncé, pour l'automne 2022, un plan d'action visant à réduire ces additifs dans les aliments. Sauf que cette pratique engendrerait d'autres problèmes...